Le pape Jean-Paul II a fait taire provisoirement les rumeurs sur une aggravation de son état de santé, reprenant hier ses activités à un rythme soutenu, au lendemain de l’annulation d’une audience générale en raison d’une indisposition intestinale.
Selon le Vatican, Jean-Paul II a reçu un groupe d’évêques philippins, en visite au gouvernement central de l’Église, puis les autorités civiles de la localité de Castelgandolfo, à 30 km de Rome, où se trouve la résidence estivale des papes. Il a enchaîné par une rencontre avec des représentants des forces de sécurité italiennes et vaticanes qui l’ont protégé pendant son séjour à Castelgandolfo, puis avec des membres des différentes communautés religieuses de cette petite localité. Une nouvelle audience des évêques philippins terminait le programme de la journée.
Il doit quitter Castelgandolfo en début de soirée pour regagner le Vatican. Cette activité contraste avec l’image du pape qui a fait mercredi le tour du monde, montrant un homme pâle, épuisé et affaibli par ses problèmes intestinaux, un filet de salive coulant des lèvres. L’annulation de l’audience générale du mercredi, fait rare dans les annales du Vatican, a inévitablement relancé la question d’un éventuel retrait du pape pour raisons de santé. Mais rien ne semble étayer pour le moment les diverses rumeurs sur un éventuel renoncement du pape à l’exercice de ses fonctions. Jean-Paul II a toujours laissé entendre qu’il n’avait aucune intention de renoncer à son mandat pontifical ni pour raison d’âge ni à cause de problèmes de santé.
« On gouverne l’Église avec la tête, non avec les jambes », a-t-il coutume de répéter.
Le code de droit canon prévoit que le souverain pontife peut « renoncer à son mandat ». Il ne s’agit pas de démission, personne dans l’Église n’étant en mesure de « l’accepter », comme le souligne le code, mais d’un « renoncement ». Le pape pourrait aussi avoir laissé un document à son secrétaire personnel, Stanislaw Dziwisz, annonçant son abdication en cas de diminution de ses capacités intellectuelles. Son prédécesseur Paul VI l’avait fait, comme l’a révélé après sa mort son secrétaire, Mgr Pasquale Macchi.
Selon le Vatican, Jean-Paul II a reçu un groupe d’évêques philippins, en visite au gouvernement central de l’Église, puis les autorités civiles de la localité de Castelgandolfo, à 30 km de Rome, où se trouve la résidence estivale des papes. Il a enchaîné par une rencontre avec des représentants des forces de sécurité italiennes et vaticanes qui l’ont protégé pendant son séjour à Castelgandolfo, puis avec des membres des différentes communautés religieuses de cette petite localité. Une nouvelle audience des évêques philippins terminait le programme de la journée.
Il doit quitter Castelgandolfo en début de soirée pour regagner le Vatican. Cette activité contraste avec l’image du pape qui a fait mercredi le tour du monde, montrant un homme pâle, épuisé et affaibli par ses problèmes intestinaux, un filet de salive coulant des lèvres. L’annulation de l’audience générale du mercredi, fait rare dans les annales du Vatican, a inévitablement relancé la question d’un éventuel retrait du pape pour raisons de santé. Mais rien ne semble étayer pour le moment les diverses rumeurs sur un éventuel renoncement du pape à l’exercice de ses fonctions. Jean-Paul II a toujours laissé entendre qu’il n’avait aucune intention de renoncer à son mandat pontifical ni pour raison d’âge ni à cause de problèmes de santé.
« On gouverne l’Église avec la tête, non avec les jambes », a-t-il coutume de répéter.
Le code de droit canon prévoit que le souverain pontife peut « renoncer à son mandat ». Il ne s’agit pas de démission, personne dans l’Église n’étant en mesure de « l’accepter », comme le souligne le code, mais d’un « renoncement ». Le pape pourrait aussi avoir laissé un document à son secrétaire personnel, Stanislaw Dziwisz, annonçant son abdication en cas de diminution de ses capacités intellectuelles. Son prédécesseur Paul VI l’avait fait, comme l’a révélé après sa mort son secrétaire, Mgr Pasquale Macchi.
Le pape Jean-Paul II a fait taire provisoirement les rumeurs sur une aggravation de son état de santé, reprenant hier ses activités à un rythme soutenu, au lendemain de l’annulation d’une audience générale en raison d’une indisposition intestinale.Selon le Vatican, Jean-Paul II a reçu un groupe d’évêques philippins, en visite au gouvernement central de l’Église, puis les...
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