Mgr Saïd a confirmé par ailleurs, hier, que le Courant patriotique libre, les Forces libanaises et l’Union libanaise culturelle dans le monde (ULCM) en France ont présenté des demandes d’audience au patriarche Sfeir : « Nous ne refuserons les demandes de personne », a-t-il confirmé, ajoutant : « Comme tout le monde le sait, le général Michel Aoun ne se trouve pas en ce moment en France, et j’ignore s’il rentrera à Paris avant la fin de la visite du patriarche Sfeir. »
Par ailleurs, Mgr Saïd a affirmé que le patriarche aura l’occasion de faire entendre sa voix sur les diverses questions nationales intéressant le Liban. « Ses prises de position sont très appréciées des responsables français, a-t-il dit, car elles reflètent une sagesse empreinte de modestie et de volonté de paix. »
Sur un autre plan, le vicaire patriarcal maronite en France a affirmé que les conditions d’obtention du permis de séjour en France ont changé, depuis février dernier, et qu’il ne suffit plus de trouver du travail pour se mettre en règle. « Nous disons à nos fils que nous les aiderons s’ils souhaitent travailler en France, mais que leur séjour ne devrait pas se prolonger indéfiniment, car l’édification du Liban ne se fera pas sans les Libanais », a affirmé Mgr Saïd.
« Nous croyons véritablement, non pas seulement en tant que maronites ou que chrétiens, mais en tant que Libanais, que le Liban est, selon le mot de Jean-Paul II, “plus qu’un pays, un message de pluralisme et de tolérance pour l’Orient et l’Occident” », a-t-il conclu.
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