Une semaine après l’intervention de l’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, devant le Congrès américain, le 17 septembre, concernant « les agissements syriens au Liban », le procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, a mis ses menaces à exécution.
Ainsi a-t-il décidé hier de réclamer la mise en jugement du général en exil pour avoir porté atteinte à la Syrie et à « la réputation de l’État libanais », pour avoir « tenu des propos à caractère confessionnel » et « avoir utilisé le titre de chef de gouvernement et de chef de l’armée ».
S’il est condamné, Michel Aoun encourt des peines de prison allant jusqu’à 15 ans et sera déchu de ses droits civils et interdit de séjour au Liban.
Contacté par L’Orient-Le Jour, le général, qui se trouve actuellement à Washington, a affirmé qu’il poursuivra son action coûte que coûte. « Il n’y a pas de justice au Liban », a-t-il indiqué.
Une semaine après l’intervention de l’ancien chef du gouvernement de transition, le général Michel Aoun, devant le Congrès américain, le 17 septembre, concernant « les agissements syriens au Liban », le procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, a mis ses menaces à exécution.Ainsi a-t-il décidé hier de réclamer la mise en jugement du général en...
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