Vie politique - L’affaire des avoirs du Hamas Les AE et les Finances mises en cause

Dans l’affaire des comptes liés au Hamas, dont les États-Unis ont demandé le gel, la responsabilité semble s’être transposée hier du gouverneur de la BDL, Riad Salamé, aux ministères des Affaires étrangères et des Finances. Honoré à l’étranger comme meilleur gouverneur de l’année 2003, vilipendé à Beyrouth par des milieux politiques à la surenchère rapide, le gouverneur de la BDL a trouvé hier en la personne du président de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice, Mikhaël Daher, un avocat convaincu. L’entière responsabilité dans cette affaire est assumée par les Affaires étrangères et les Finances, a déclaré M. Daher. Si l’on excepte l’acte délibéré, il semble qu’on soit en présence d’une bourde monumentale. Il reste qu’on est en droit de se poser la question de savoir comment une demande de cet ordre n’a pas suscité les interrogations, sinon les objections des autorités politiques et monétaires.