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ÉVÉNEMENT Le 32e Festival d’automne : pluridisciplinaire et éclectique (Photo)

Le 32e Festival d’automne à Paris s’ouvre aujourd’hui avec l’inauguration, à la chapelle de la Salpêtrière, d’une «installation» intitulée Les saintes ellipses par le peintre français Gérard Garouste.
Cette commande de la Délégation aux arts plastiques, qui sera visible jusqu’au 2 novembre, tire son origine de la coupole sous laquelle elle est placée et d’une fiction écrite par Laurent Buzine. Ce que souhaite faire partager le peintre est «l’interprétation d’une errance, dit-il, comme métaphore de l’accession à la connaissance et du processus de mémorisation collective».
Jusqu’au 23 novembre, le Festival d’automne sera à nouveau cette année pluridisciplinaire et éclectique en affichant à la fois créateurs reconnus – outre Garouste, également le Français Claude Régy, l’Américain Merce Cunningham, le Hongrois Gyorgy Kurtag – et représentants des générations montantes d’artistes occidentaux et, cette année, également de Chine.
Éclatée dans 14 lieux de la capitale et de sa banlieue, la manifestation apporte sa contribution à « L’année de la Chine en France », avec un programme consacré à diverses figures de la scène artistique contemporaine de ce pays, la chorégraphe Wen Hui, le plasticien venu au théâtre Wang Jiangwei, le scénographe Zhang Hui, l’artiste multimédia Du Zhenjun, etc.
Un hommage sera rendu à un autre Chinois, Chen Zhen (1955-2000), qui concevait la pratique artistique comme méditation et thérapie et dont sera présentée notamment sa dernière œuvre, Le dernier chant, au palais de Tokyo. Un Australien d’origine chinoise, William Yang, s’est penché sur le sort de populations éprouvées par l’histoire dans un spectacle d’images, Shadows, sur grand écran accompagnées de musique au Centre Georges Pompidou.
L’affiche théâtre réunira des metteurs en scène occidentaux de diverses générations : le Russe Piotr Fomenko, l’Argentin Rodrigo Garcia, l’Italien Romeo Castellucci, le collectif basé en Belgique TG STAN ou le Suisse Christoph Marthaler (pour une mise en scène de La belle meunière de Schubert).
La France, dans ce secteur, est représentée par le vétéran Claude Régy qui monte Variations sur la mort du Norvégien Jon Fosse, la jeune Julie Brochen qui complète un diptyque russe avec Le cadavre vivant de Tolstoï après Oncle Vania de Tchekhov et le Français Marc Feld qui a imaginé Un magicien, un spectacle autour de la magie, de l’illusion et du rêve.
Des créations de musique contemporaines sont prévues, signées par des « anciens » : le Hongrois Kurtgag et l’Allemand Wolfgang Rhim et leurs cadets européens Salvatore Sciarrino, Brice Pauset, Mark André, Georg Friedrich Haas, Mario Lorenzo, etc.
En danse, reviendront les Américains : Merce Cunningham pour la clôture de la saison internationale organisée pour les 50 ans de sa compagnie et Lucinda Childs. Les générations suivantes seront représentées par le Japonais Saburo Teshigawara, les Français Brice Leroux et Emmanuelle Huynh, le Suisse-Allemand Thomas Hauert et le collectif de danseurs DV8.
Dans divers arrondissements, en relation avec la Délégation aux arts plastiques, est réalisé un éventail d’installations récentes privilégiant l’image et le son. Le peintre Christian Boltanski collaborera avec le scénographe Jean Kalman et un compositeur Franck Krawczyk pour la conception d’un espace baptisé O Mensch ! qui aura pour cadre un bâtiment désaffecté en forme de péniche, quai de Valmy.
Le 32e Festival d’automne à Paris s’ouvre aujourd’hui avec l’inauguration, à la chapelle de la Salpêtrière, d’une «installation» intitulée Les saintes ellipses par le peintre français Gérard Garouste.Cette commande de la Délégation aux arts plastiques, qui sera visible jusqu’au 2 novembre, tire son origine de la coupole sous laquelle elle est placée et d’une fiction...