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Dossier régional - Une délégation du Congrès national arabe à Baabda Lahoud prône un retour aux négociations

Devant une délégation du Congrès national arabe, le président de la République, le général Émile Lahoud, a réaffirmé samedi que le Liban fait une nette distinction entre le terrorisme et la résistance pour la récupération d’un territoire occupé.
Il a ajouté : « Les Arabes ont toujours préconisé une paix juste dans la région. À voir les actes terroristes perpétrés contre les peuples arabes, notamment en Palestine et en Irak, nous remettons en question la position de certains États qui brandissent l’étendard de la liberté, de la justice et de la démocratie, et qui ferment l’œil, d’autre part, sur les agissements dont sont victimes des peuples opprimés, contraints en définitive à recourir à la force et à l’extrémisme », avant de poursuivre, en réponse à une question : « La force ne peut pas constituer une solution. Il convient en effet de revenir à la table des négociations et de trouver des règlements politiques équitables, conformes aux résolutions de l’Onu. » Le chef de l’État a affirmé dans ce cadre : « Les événements ont prouvé que personne ne pouvait opprimer un peuple déterminé à résister. D’ailleurs, ce qui se passe aujourd’hui en Palestine doit servir de leçon à tous. »
D’autre part, le président Lahoud a réaffirmé que le Liban appuie le droit du peuple palestinien au retour et à l’édification d’un État indépendant. Il a déclaré à ce sujet : « Le droit au retour est garanti par la résolution 194 des Nations unies, et le Liban n’admettra pas que des Palestiniens restent sur son territoire alors qu’ils aspirent à récupérer leurs terres et leurs biens, à juste titre d’ailleurs. »
Sur un autre plan, le chef de l’État a souligné l’importance de la solidarité libano-syrienne en tant qu’« exemple à suivre » dans le monde arabe : « Grâce à la solidarité entre ces deux pays frères, la plus grande partie du Liban-Sud a pu être libérée de l’occupation irsaélienne. En outre, leur position commune a influé sur de nombreux États qui ont adopté la vision du Liban et de la Syrie concernant la nécessité d’appliquer les résolutions de l’Onu portant sur la réalisation d’une paix juste, globale et permanente dans la région. »
Enfin, le président Lahoud a imputé une fois de plus au Premier ministre israélien, Ariel Sharon, la responsabilité de la tension au Proche-Orient.
Devant une délégation du Congrès national arabe, le président de la République, le général Émile Lahoud, a réaffirmé samedi que le Liban fait une nette distinction entre le terrorisme et la résistance pour la récupération d’un territoire occupé. Il a ajouté : « Les Arabes ont toujours préconisé une paix juste dans la région. À voir les actes terroristes...