Mohammed Taha a reconnu avoir participé à l’attentat à l’explosif contre trois établissements américains de restauration rapide ainsi qu’à la voiture piégée, garée le 5 avril dans l’aire de stationnement du McDonald’s de Nahr el-Mott qui n’avait pas explosé, a-t-on précisé.
Cinq autres prévenus, tous Libanais, ont nié toute implication dans cette série d’attentats qui a visé quatre restaurants et supermarchés portant des noms américains à Tripoli, au Liban-Nord, à Jounieh et à Dora, au nord de Beyrouth, selon la même source.
Le tribunal militaire doit poursuivre vendredi prochain l’interrogatoire des 31 suspects, libanais et palestiniens, arrêtés dans ce dossier, dont deux sont également accusés d’avoir planifié sans succès l’assassinat de l’ambassadeur américain au Liban, Vincent Battle, et l’attaque de la chancellerie à Awkar.
Ces intégristes présumés, accusés d’avoir formé un réseau terroriste, avaient été déférés en juillet devant le tribunal militaire de Beyrouth.
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