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Place de l’Étoile - Le président de la Chambre en visite officielle en Italie dès lundi Berry : Pas d’accusations précipitées dans l’affaire al-Madina (photo)

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a estimé hier qu’il ne fallait pas se hâter dans les jugements et interprétations au sujet de l’affaire de la banque al-Madina. Une affaire devenue, depuis la fermeture du dossier, un véritable scandale, d’autant plus flagrant que cette fermeture est intervenue parallèlement à l’opération de réforme lancée tous azimuts par le chef de l’État. « La précipitation n’est pas de bon aloi, surtout que des éclaircissements ont été fournis par la Banque centrale et par les parties judiciaires concernées », a indiqué le n° 2 de l’État. Assurant que l’opinion publique a le droit de réclamer la vérité, « mais sans qu’elle n’abonde dans des accusations hâtives ».
D’autre part, Nabih Berry a prévu une détérioriation de la situation dans les territoires palestiniens, avec « une recrudescence des agressions israéliennes, maintenant que l’avis de décès de la “feuille de route” est officiel, une “feuille de route” mort-née, comme nous l’avions confirmé au départ », a-t-il dit. Soulignant avoir fait part de cet avis, la veille, à l’ambassadeur américain, Vincent Battle, il a indiqué avoir fait porter dans cette escalade une grande part de responsabilité à l’Administration US, parce que les États-Unis « n’ont pas respecté leurs engagements pris à l’égard du Premier ministre palestinien démissionnaire, Mahmoud Abbas ». Des engagements stipulant le démantèlement par Israël de ses colonies, « comme l’avait promis lui-même le président Bush » au Premier ministre palestinien.
Sur le plan irakien, Nabih Berry a mis en garde contre les tentatives de semer le trouble entre les différentes communautés musulmanes irakiennes, et « cela continuera tant que la scène locale irakienne ne sera pas renforcée et immunisée », a-t-il prévu. Rappelant qu’il avait appelé à la tenue d’une conférence qui regrouperait les ulémas chiites et sunnites en Irak, sous le parrainage de dignitaires de l’espace musulman. « Et si les Irakiens souhaitent que cela se fasse à Beyrouth, je n’en serais que ravi », a conclu le président de la Chambre. Qui a reçu aujourd’hui, dans le cadre de ses rencontres parlementaires du mercredi, 32 députés.
Enfin, Nabih Berry a reçu l’ambassadeur italien à Beyrouth, Franco Mistretta. Une façon de préparer la visite officielle qu’il fera dès lundi prochain, en Italie, à l’invitation du président de la Chambre des députés italien, Pierferdinando Casini. Au cours de son escale romaine, le chef du Parlement sera reçu au Vatican par le pape Jean-Paul II, le ministre des Affaires étrangères du Saint-Siège, Mgr Jean-Louis Tauran, ainsi que par le président italien, Carlo Ciampini, et le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini. Dont le pays assure en ce moment la présidence tournante de l’UE. Au centre des discussions de Nabih Berry avec les responsables italiens et vaticanais : la situation au P-O en général et au Liban en particulier, ainsi que les relations bilatérales.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, a estimé hier qu’il ne fallait pas se hâter dans les jugements et interprétations au sujet de l’affaire de la banque al-Madina. Une affaire devenue, depuis la fermeture du dossier, un véritable scandale, d’autant plus flagrant que cette fermeture est intervenue parallèlement à l’opération de réforme lancée tous azimuts par le...