Selon des sources diplomatiques européennes citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, le Liban recevra officiellement, aujourd’hui, le texte de la « feuille de route », qui lui sera communiqué par Javier Solana, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires internationales. Rappelons que l’UE est membre du quartette international qui regroupe également les États-Unis, la Russie et l’Onu.
M. Solana doit rencontrer à 13h15 le président de la République, le général Émile Lahoud. Puis il s’entretiendra, à Koraytem, avec le Premier ministre Rafic Hariri qui le retiendra à déjeuner. Il doit enfin se réunir avec le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, à 16h.
Notons qu’il s’agit de la première visite dans la région d’un responsable européen depuis la chute du régime de Saddam Hussein en Irak. Outre le Liban, cette tournée englobe la Jordanie, l’Arabie saoudite, la Syrie et Israël.
Selon les mêmes sources, à l’instar du secrétaire d’État américain, Colin Powell, M. Solana demandera sans doute aux dirigeants libanais d’approuver la « feuille de route » alors que Beyrouth avait commencé par émettre des réserves à son égard pour n’avoir pas été invité à contribuer à son élaboration. En outre, le retour des réfugiés palestiniens au Liban n’est pas du tout mentionné dans le projet initié par le quartette.
Quoi qu’il en soit, le Liban appuie la position européenne concernant l’Irak et souhaite que le rôle de l’Onu ne soit pas confiné à l’aide humanitaire. Du reste, selon les mêmes sources diplomatiques, Beyrouth est contre l’arrêt du programme pétrole contre nourriture tant que l’existence en Irak d’armes de destruction massive n’a pas été prouvée. Les autorités libanaises insistent aussi sur la fin de l’occupation du territoire irakien par les forces de coalition anglo-américaines et sur la formation d’un gouvernement comprenant des représentants de toutes les parties.
Enfin, dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient, les responsables à Beyrouth ne verraient aucun inconvénient à recevoir le nouveau Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, si ce dernier décidait d’effectuer une tournée dans la région.
M. Solana doit rencontrer à 13h15 le président de la République, le général Émile Lahoud. Puis il s’entretiendra, à Koraytem, avec le Premier ministre Rafic Hariri qui le retiendra à déjeuner. Il doit enfin se réunir avec le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, à 16h.
Notons qu’il s’agit de la première visite dans la région d’un responsable européen depuis la chute du régime de Saddam Hussein en Irak. Outre le Liban, cette tournée englobe la Jordanie, l’Arabie saoudite, la Syrie et Israël.
Selon les mêmes sources, à l’instar du secrétaire d’État américain, Colin Powell, M. Solana demandera sans doute aux dirigeants libanais d’approuver la « feuille de route » alors que Beyrouth avait commencé par émettre des réserves à son égard pour n’avoir pas été invité à contribuer à son élaboration. En outre, le retour des réfugiés palestiniens au Liban n’est pas du tout mentionné dans le projet initié par le quartette.
Quoi qu’il en soit, le Liban appuie la position européenne concernant l’Irak et souhaite que le rôle de l’Onu ne soit pas confiné à l’aide humanitaire. Du reste, selon les mêmes sources diplomatiques, Beyrouth est contre l’arrêt du programme pétrole contre nourriture tant que l’existence en Irak d’armes de destruction massive n’a pas été prouvée. Les autorités libanaises insistent aussi sur la fin de l’occupation du territoire irakien par les forces de coalition anglo-américaines et sur la formation d’un gouvernement comprenant des représentants de toutes les parties.
Enfin, dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient, les responsables à Beyrouth ne verraient aucun inconvénient à recevoir le nouveau Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, si ce dernier décidait d’effectuer une tournée dans la région.
Selon des sources diplomatiques européennes citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, le Liban recevra officiellement, aujourd’hui, le texte de la « feuille de route », qui lui sera communiqué par Javier Solana, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires internationales. Rappelons que l’UE est membre du quartette international qui...
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