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Quand une institution bancaire inscrit son mécénat dans une vision culturelle

Quand il est difficile de faire appel aux fonds de l’État pour mener des actions culturelles, il reste le mécénat. Depuis quelques années, le Festival de Beiteddine a pour soutien principal la SGBL, et le Festival de Baalbeck L’Oréal. Toutefois, ce qui est nouveau dans le procédé du Crédit Agricole Indosuez, qui a sponsorisé la soirée de la Compagnie M de Béjart, ce sont les idées créatrices et originales dans le domaine de la communication, des relations publiques et du mécénat apportées par Mme France Mazin, directrice des relations extérieures. « C’est Marc-Antoine Autheman, le directeur général, qui m’a donné une grande liberté pour développer le mécénat d’entreprise en participant à la vie culturelle dans ce qu’elle a de plus prestigieux. Il a montré à tous l’intérêt du mécénat culturel pour l’image de l’entreprise. Pour lui, le mécénat exprime notre attachement à la vision d’une entreprise citoyenne qui participe à la vie de sa communauté dans le respect des valeurs de culture, sans lesquelles l’intelligence est froide et avide. Associée à cette politique, j’ai pu de tout mon cœur y servir le groupe », explique France Mazin. Ainsi le Crédit Agricole Indosuez, filiale du premier groupe bancaire français, est « fier et heureux » d’être depuis plus de dix ans partenaire du musée Guimet, qui est reconnu comme l’un des plus beaux musées d’art asiatiques au monde. Le soutien du CAI a permis au musée d’enrichir ses collections par des oeuvres importantes et de mener diverses actions culturelles. De même, une politique de partenariat a permis au théâtre du Châtelet et à la banque de « partager des moments brillants de musique et d’opéra » : pour ne citer que Fidelio et Rodelinda, Eugène Onéguine et la saison russe, illuminée par Valéry Gergiev. Des soirées sont conçues pour les invités du CAI dans divers coins du monde : après l’Opéra du Caire, l’année dernière, c’est le plateau du Festival de Beiteddine et la Compagnie M de Béjart que le Crédit Agricole Indosuez a choisis cet été pour réunir ses amis et gros clients du Moyen-Orient. Mille trois cents invités sont venus d’Arabie saoudite, d’Abou Dhabi, de Dubaï, d’Égypte, de Jordanie, du Koweït, du Maroc, du Yémen mais aussi de la Suisse et de la France, dont le directeur général du théâtre Châtelet, M. Jean-Pierre Brossmann.
Il est à signaler que le directeur général du CAI, M. Marc-Antoine Autheman, est né à Beyrouth. Son père était inspecteur à la Banque ottomane et directeur détaché à la Banque de Syrie et du Liban. Une juste contribution à la vie culturelle du pays qui l’a vu naître.
Quand il est difficile de faire appel aux fonds de l’État pour mener des actions culturelles, il reste le mécénat. Depuis quelques années, le Festival de Beiteddine a pour soutien principal la SGBL, et le Festival de Baalbeck L’Oréal. Toutefois, ce qui est nouveau dans le procédé du Crédit Agricole Indosuez, qui a sponsorisé la soirée de la Compagnie M de Béjart, ce sont...