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Recherche Le congrès de la Société libanaise d’endocrinologie, de diabétologie et de lipidologie

La Société libanaise d’endocrinologie, de diabétologie et de lipidologie organise demain, samedi et dimanche prochains à l’hôtel Bustan de Beit-Méry son 6e congrès scientifique. Comme chaque année, des spécialistes européens et nord-américains viendront exposer à leurs collègues libanais (et arabes, puisque plusieurs médecins syriens, jordaniens et irakiens seront présents) les développements les plus récents dans la prise en charge des maladies endocriniennes et métaboliques.
La journée de samedi sera consacrée au diabète, à l’hypercholestérolémie et à l’obésité. Le Pr Philippe Froguel, de l’Imperial College de Londres et de l’Institut Pasteur de Lille, traitera de la génétique du diabète de type 2 et de l’obésité. En effet, de nombreux gènes ont été identifiés, dont la mutation peut entraîner chez leurs porteurs une susceptibilité accrue à ces 2 affections. Le Pr Catherine Boileau, chef de l’unité Inserm de l’hôpital Necker de Paris, interviendra sur la génétique de l’hypercholestérolémie familiale, maladie observée avec une grande fréquence au Liban. Un nouveau gène impliqué dans cette maladie vient d’ailleurs tout juste d’être découvert par l’équipe du Pr Boileau, qui va donc réserver aux congressistes la primeur de cette réalisation. Deux chercheurs libanais, Marianne Abi Fadel et Maya Ghossaini, membres, respectivement, des équipes du Pr Boileau et du Pr Froguel, présenteront les résultats de leurs travaux.
La journée de dimanche sera consacrée à l’endocrinologie et plus particulièrement aux tumeurs hypophysaires (avec le Pr Todd Nippoldt de la Mayo-Clinic de Rochester, Minnesota) et surrénaliennes (avec le Pr Xavier Bertagna de l’hôpital Cochin de Paris), ainsi qu’aux désordres de sécrétion des divers facteurs de croissance (avec le Pr Yves Le Bouc, de l’hôpital Saint-Antoine de Paris).
Des symposiums satellites traiteront essentiellement d’une entité qui fait l’objet d’une attention particulière de la part des endocrinologues : « le syndrome polymétabolique » ou « syndrome X ». Cette entité, ayant une base héréditaire fortement modulée par des facteurs liés à l’environnement, associe chez une même personne une tendance à développer une obésité abdominale, un diabète, une élévation du cholestérol et des triglycérides, ainsi qu’une hypertension. Elle est particulièrement fréquente au Liban et entraîne une atteinte cardio-vasculaire précoce. Les endocrinologues sont en première ligne de la lutte contre les maladies qui composent le syndrome X, lutte qui a pour objectif la prévention des maladies cardio-vasculaires.
L’entrée est libre pour tous les médecins intéressés.
La Société libanaise d’endocrinologie, de diabétologie et de lipidologie organise demain, samedi et dimanche prochains à l’hôtel Bustan de Beit-Méry son 6e congrès scientifique. Comme chaque année, des spécialistes européens et nord-américains viendront exposer à leurs collègues libanais (et arabes, puisque plusieurs médecins syriens, jordaniens et irakiens seront...