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Du brut parmi les brutes

On ne peut pas dire que George Dobelyou ait tiré le gros lot en occupant l’Irak. Voilà donc un pays qui, pendant 35 ans, vivait pépère sous la brique et la trique d’un gougnafier moustachu. Le bouvier galonné claquait des doigts, il se
ramassait tout ce que le barnum local pouvait produire
comme brutes biberonnées au Baas, en âge de taper des mains et de proposer leur âme et leur sang pour solde de tout compte. Bref un pays arabe normal, où la seule liberté était celle de fermer sa gueule, où les gens d’en bas étaient payés au
lance-pierres, sans droits, sans retraite, sans syndicat, sans partis politiques… Le paradis, quoi !
Et ne voilà-t-il pas qu’un Texan doté d’un intellect de base s’en vient balancer la béchamel dans le landernau, envoyant ses brutes, en cols blancs ceux-là, téter goulûment le pétrole au prétexte de donner du carburant à la démocratie. Résultat, oil pour oil, dent pour dent : plus un jour ne passe sans que des spadassins US, alourdis de leur quincaillerie, ne se fassent allumer par des gueux en vadrouille.
Force est pourtant de reconnaître que les Américains bossent dur en Irak. À force de s’acharner à vouloir renifler des armes de destruction massive, à base de sucreries chimiques et nucléaires, leurs enquêteurs ont fini par débusquer le plus cocasse : les armes d’intoxication massive déversées sur les médias par Doublevé et sa fauconnerie. La vérité et la
transparence sont priées de faire demi-tour à la porte de la Maison-Blanche.
Mais le purin ambiant n’épargne pas les Irakiens. Au rythme des sabotages quasi quotidiens d’oléoducs, et à défaut de pouvoir écouler leur brut, ils n’auront bientôt plus le choix que de le boire. À la santé sans doute de quelques agités du turban au plan com très élaboré : pas d’alcool, pas de nanas, pas de musique, pas de cinéma. La joie de vivre uniquement par la barbe ! Les Américains ont promis le débat d’idées, les Irakiens n’auront produit que le bas des idées.
Saddam, reviens ! Ils sont tous devenus fous…
Gaby NASR
On ne peut pas dire que George Dobelyou ait tiré le gros lot en occupant l’Irak. Voilà donc un pays qui, pendant 35 ans, vivait pépère sous la brique et la trique d’un gougnafier moustachu. Le bouvier galonné claquait des doigts, il se ramassait tout ce que le barnum local pouvait produire comme brutes biberonnées au Baas, en âge de taper des mains et de proposer leur âme...