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Arrêt sur image L’homme de la rue

Chacun prend son plaisir où il le trouve, dit le dicton. Si je dois en juger par les images que la télé me renvoie depuis des mois, je dirai – à tort ou à raison – que l’être humain ne trouve son plaisir que dans les manifs.
D’autant que ce plaisir-là se nourrit à toutes les sources, à tous les prétextes imaginables. Ainsi, il y a eu dans l’ordre (le plus souvent dans le désordre) des manifestations pour dénoncer: les méfaits de la marée noire en Galicie, le régime de Hugo Chavez, la guerre en Irak, la réforme de la retraite, la décentralisation de l’enseignement en France, la réunion du G9... Ah! J’allais oublier la plus importante: «Ni putes, ni soumises»... Il y en a eu d’autres: je ne compte plus!
La rue est devenue le dernier lieu convivial: on y chante, on y danse parfois. On y tape le plus souvent sur les gendarmes, question de se faire la main. On se défoule en brisant quelques vitrines, afin de faire le bonheur de quelques vitriers. Et pour que la fête soit complète, il y aura des gaz lacrymogènes et des jets d’eau. On rentrera chez soi avec quelques sparadraps pour bien prouver qu’on y était, qu’on n’a peur ni de George Bush ni de Poutine! Dieu merci, la Bastille a été prise depuis longtemps: c’est autant d’économisé!
Si j’ai bien cru comprendre (?), tous ces mouvements contestataires partent d’une bonne volonté: celle d’améliorer le sort de la planète. Mais lorsque je vois, face à la caméra, un homme affirmer: «Il fait beau, il y a du soleil, pourquoi ne pas en profiter? La vie est trop courte pour passer son temps à travailler», je me dis que la manif c’est peut-être le meilleur moyen de gagner sa vie en restant à la maison à ne rien faire. Et vive la paresse!
La retraite? Quel horrible mot. Cela sonne comme une défaite, la fin de toute activité. Certes, hier, à 60 ans, un homme était un vieillard, s’il était encore en vie. Aujourd’hui, à 60 ans passés, un homme est encore productif.
Voulez-vous un exemple?...
Alain PLISSON

P.S.: L’homme de la rue, titre français de Meet John Doe film de Frank Capra avec Gary Cooper.
Chacun prend son plaisir où il le trouve, dit le dicton. Si je dois en juger par les images que la télé me renvoie depuis des mois, je dirai – à tort ou à raison – que l’être humain ne trouve son plaisir que dans les manifs.D’autant que ce plaisir-là se nourrit à toutes les sources, à tous les prétextes imaginables. Ainsi, il y a eu dans l’ordre (le plus souvent dans le...