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Vie estudiantine - Le jeune homme avait été tué durant les combats en 1976 La base Kataëb de la NDU rend hommage à la mémoire d’Amine Assouad

En présence de plusieurs centaines d’étudiants réunis à l’Université de Louayzé (NDU), la base Kataëb estudiantine a rendu hier un vibrant hommage à la mémoire d’Amine Assouad, l’un des martyrs du corps d’élite des Kataëb, les « BG », tué par un obus de mortier B 10 le 19 avril 1976 à l’âge de 20 ans, durant la bataille des hôtels à Beyrouth. Une commémoration émouvante, placée sous le signe du souvenir et de l’hommage à une jeunesse tombée pour une cause qui la dépassait. Étaient également présents : les parents d’Amine Assouad, les anciens combattants des « BG », les anciens compagnons du président-martyr Béchir Gemayel, parmi lesquels MM. Massoud Achkar, Fouad Abou Nader, Jocelyne Khoueiry et Joe Eddé, le député Pierre Gemayel, le responsable estudiantin de la base Kataëb, Samy Amine Gemayel, et plusieurs responsables et personnalités actives dans les milieux étudiants. Jocelyne Khoueiry, les yeux embués de larmes, s’est exprimée après la diffusion d’un reportage sur le destin brisé d’Assouad, évoquant le « mélange d’innocence, de pureté, d’enfance et d’héroïsme » qui caractérisait le neveu des présidents Béchir et Amine Gemayel. Rendant hommage aux victimes des combats, Mme Khoueiry a qualifié leur parcours de « Golgotha ininterrompu pour que le Liban demeure ». Émotion aussi sur le visage de Samy Gemayel (23 ans), qui éclate en sanglots en évoquant le souvenir des jeunes Kataëb de son âge tombés à « Chekka, Zahlé, Tall el-Zaatar, et surtout durant la guerre des 100 jours... ». Retenant à grande peine ses larmes, le responsable estudiantin de la base Kataëb poursuit difficilement son discours. « Sans vous, le Liban d’aujourd’hui ne serait pas le Liban », dit-il à ses aînés assis dans l’assistance. « Ils (les responsables) disent que nous sommes des voyous, que nous avons plongé le pays dans le chaos, que nous sommes des extrémistes. Telle est la falsification de l’histoire qui se poursuit actuellement. Tel est le lavage de cerveau administré aux jeunes. Ils ont érigé les traîtres en héros et transformés les héros en traîtres. Si défendre la souveraineté de son pays équivaut à être extrémiste, alors nous sommes extrémistes, et nous le proclamons avec fierté, même si, en réalité, nous sommes des patriotes », a-t-il indiqué, avant de fondre à nouveau en larmes. Joseph Assouad, neveu d’Amine Assouad, a enfin lu devant l’assistance une lettre intime rédigée à la main par le jeune combattant, élève de classe terminale au Collège Notre-Dame de Jamhour, durant les premiers mois de l’année 1975, et découverte dans l’un de ses manuels scolaires. Fruit, très probablement, d’une déception amoureuse, mais aussi tristement prémonitoire : « (...) Ce que je ressens est trop fort pour que j’arrive à l’exprimer. Mais je sais que je voudrais que le temps passe... passe pour tout effacer et tout oublier. Pour ne plus penser à rien et ne plus endurer. (...) J’éprouve un remords, pourtant je n’ai rien fait. (...) Je livre mon âme, ma tristesse, au temps, à Dieu. Et je n’ai plus qu’un seul souhait : que ma jeunesse se fasse aux cieux. » M. H. G.En présence de plusieurs centaines d’étudiants réunis à l’Université de Louayzé (NDU), la base Kataëb estudiantine a rendu hier un vibrant hommage à la mémoire d’Amine Assouad, l’un des martyrs du corps d’élite des Kataëb, les « BG », tué par un obus de mortier B 10 le 19 avril 1976 à l’âge de 20 ans, durant la bataille des hôtels à Beyrouth. Une commémoration émouvante, placée sous le signe du souvenir et de l’hommage à une jeunesse tombée pour une cause qui la dépassait. Étaient également présents : les parents d’Amine Assouad, les anciens combattants des « BG », les anciens compagnons du président-martyr Béchir Gemayel, parmi lesquels MM. Massoud Achkar, Fouad Abou Nader, Jocelyne Khoueiry et Joe Eddé, le député Pierre Gemayel, le responsable estudiantin de la base Kataëb, Samy Amine Gemayel, et plusieurs responsables et personnalités actives dans les milieux étudiants. Jocelyne Khoueiry, les yeux embués de larmes, s’est exprimée après la diffusion d’un reportage sur le destin brisé d’Assouad, évoquant le « mélange d’innocence, de pureté, d’enfance et d’héroïsme » qui caractérisait le neveu des présidents Béchir et Amine Gemayel. Rendant hommage aux victimes des combats, Mme Khoueiry a qualifié leur parcours de « Golgotha ininterrompu pour que le Liban demeure ». Émotion aussi sur le visage de Samy Gemayel (23 ans), qui éclate en sanglots en évoquant le souvenir des jeunes Kataëb de son âge tombés à « Chekka, Zahlé, Tall el-Zaatar, et surtout durant la guerre des 100 jours... ». Retenant à grande peine ses larmes, le responsable estudiantin de la base Kataëb poursuit difficilement son discours. « Sans vous, le Liban d’aujourd’hui ne serait pas le Liban », dit-il à ses aînés assis dans l’assistance. « Ils (les responsables) disent que nous sommes des voyous, que nous avons plongé le pays dans le chaos, que nous sommes des extrémistes. Telle est la falsification de l’histoire qui se poursuit actuellement. Tel est le lavage de cerveau administré aux jeunes. Ils ont érigé les traîtres en héros et transformés les héros en traîtres. Si défendre la souveraineté de son pays équivaut à être extrémiste, alors nous sommes extrémistes, et nous le proclamons avec fierté, même si, en réalité, nous sommes des patriotes », a-t-il indiqué, avant de fondre à nouveau en larmes. Joseph Assouad, neveu d’Amine Assouad, a enfin lu devant l’assistance une lettre intime rédigée à la main par le jeune combattant, élève de classe terminale au Collège Notre-Dame de Jamhour, durant les premiers mois de l’année 1975, et découverte dans l’un de ses manuels scolaires. Fruit, très probablement, d’une déception amoureuse, mais aussi tristement prémonitoire : « (...) Ce que je ressens est trop fort pour que j’arrive à l’exprimer. Mais je sais que je voudrais que le temps passe... passe pour tout effacer et tout oublier. Pour ne plus penser à rien et ne plus endurer. (...) J’éprouve un remords, pourtant je n’ai rien fait. (...) Je livre mon âme, ma tristesse, au temps, à Dieu. Et je n’ai plus qu’un seul souhait : que ma jeunesse se fasse aux cieux. » M. H. G.
En présence de plusieurs centaines d’étudiants réunis à l’Université de Louayzé (NDU), la base Kataëb estudiantine a rendu hier un vibrant hommage à la mémoire d’Amine Assouad, l’un des martyrs du corps d’élite des Kataëb, les « BG », tué par un obus de mortier B 10 le 19 avril 1976 à l’âge de 20 ans, durant la bataille des hôtels à Beyrouth. Une...