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Épidémie - Les autorités ont adopté de sévères mesures préventives Pas de cas de SRAS au Liban, assure le ministère de la Santé

Depuis quelque temps, de plus en plus de rumeurs courent sur la détection de cas de SRAS au Liban et sur la présence de personnes atteintes du syndrome respiratoire aigu sévère dans au moins deux des plus importants hôpitaux de la capitale. Mais pour le ministère de la Santé, il s’agit de bruits qui n’ont aucun fondement. « Après la multiplication des rumeurs sur l’arrivée au Liban de personnes atteintes du syndrome respiratoire aigu sévère, le ministère de la Santé tient à les démentir », a annoncé ce département dans un communiqué qu’il a fait paraître hier. Dans le texte, le ministère précise qu’il a pris contact avec les hôpitaux supposés avoir accueilli des personnes atteintes de SRAS, qu’ils auraient isolés des autres malades, et qu’il lui est apparu que rien de ce qui a été dit n’est vrai. « Les hôpitaux se sont même étonnés de ce qu’ils puissent être accusés d’avoir accueilli des malades souffrant du syndrome respiratoire aigu sévère, sachant qu’ils sont tenus d’informer le ministère de la Santé de tout cas de maladie contagieuse au Liban », indique le communiqué. De sources médicales, on avait indiqué qu’une personne souffrant de pneumonie suspectée d’être atypique avait été admise dans un des hôpitaux de la capitale et mise en quarantaine. De mêmes sources, on a cependant précisé que les médecins qui l’ont soignée ont diagnostiqué une pneunomie ordinaire, affirmant que le ministère de la Santé prend toutes les mesures qui s’imposent pour éviter, dans la mesure du possible, que des voyageurs atteints de SRAS n’entrent au Liban. Quoi qu’il en soit, devant l’ampleur de l’épidémie mondiale qui continue de faire des morts, une conférence portant sur le SRAS a eu lieu à l’université de Balamand. Le Dr Claude Afif, professeur en médecine clinique à la faculté de sciences médicales à l’Université de Balamand, a exposé les symptômes du SRAS : une forte fièvre, supérieure à 38°, accompagnée de toux, de difficultés respiratoires et d’une fatigue générale. Quant à la contagion, ou plus exactement la période d’incubation, elle est de dix jours à partir du moment où le contact avec une personne malade est établi. Le Dr Afif a ensuite rappelé que 3 169 personnes dans le monde avaient, jusqu’au 14 avril, contracté la pneumonie atypique, qui a par ailleurs fait 144 morts. Le taux de décès est ainsi de 4 %, a-t-il précisé. Il a précisé que l’expansion du SRAS est rapide et que le virus peut ne pas provoquer des difficultés respiratoires aigues. Il affecte dans ce cas la partie supérieure du système respiratoire, provoquant un rhume ordinaire, pouvant durer entre deux et cinq jours dans 30 % des cas recensés. Le médecin a par la suite mis en garde contre tout contact direct avec une personne souffrant de SRAS. Quant aux autres moyens de prévention, ils consistent à isoler le malade et à se laver régulièrement les mains. Se voulant rassurant, le Dr Afif a expliqué que ce n’est pas la première fois que l’être humain est victime de virus pouvant être mortels, rappelant notamment le virus de l’Ebola, qui avait fait des ravages en Afrique, et la fièvre du Nil, et précisant qu’en dépit de toutes les maladies virales, la race humaine continue d’exister.
Depuis quelque temps, de plus en plus de rumeurs courent sur la détection de cas de SRAS au Liban et sur la présence de personnes atteintes du syndrome respiratoire aigu sévère dans au moins deux des plus importants hôpitaux de la capitale. Mais pour le ministère de la Santé, il s’agit de bruits qui n’ont aucun fondement. « Après la multiplication des rumeurs sur...