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Les députés de Beyrouth mécontents

Les milieux politiques libanais ont continué à réagir hier à la formation du nouveau cabinet ministériel, notamment les députés de Beyrouth, qui ont estimé que la capitale était mal représentée au sein du gouvernement. Le député de Beyrouth et ministre d’État sortant, Béchara Merhej, a estimé que « des failles au niveau de la représentation beyrouthine et nationale avaient été acceptées par la voie du consensus » dans le cadre d’une réunion du bloc parlementaire du Premier ministre Rafic Hariri. Lors d’un entretien accordé à Radio-Liban, M. Merhej a indiqué que les députés de Beyrouth « avaient été surpris par le gouvernement qui ne respecte pas le principe de l’entente nationale et n’incarne pas dans sa constitution l’unité nationale ». M. Merhej a demandé au gouvernement et au Premier ministre Rafic Hariri de « corriger ce manque flagrant au plan national et au plan beyrouthin », en précisant que, malgré cela, le bloc parlementaire de M. Hariri allait accorder sa confiance au nouveau cabinet. Même son de cloche chez le député de Beyrouth Adnane Arakji, qui a affirmé dans un entretien à Radio-Liban que « les habitants de Beyrouth sont mécontents du nouveau gouvernement » estimant que le mohafazat de Beyrouth était sous-représenté par rapport aux autres mohafazats. Le ministre d’État Talal Arslane a pour sa part estimé que le nouveau gouvernement était quasiment « une copie du précédent », précisant qu’il n’y avait « aucun changement dans la ligne et dans la logique politiques » du cabinet. M. Arslane a indiqué qu’il se trouvait au sein du gouvernement « pour raffermir le front libano-syrien face aux pressions que subissent actuellement le Liban et la Syrie ». Enfin, l’ancien candidat aux législatives sur la liste de M. Nassib Lahoud au Metn, Émile Kanaan, a estimé que le nouveau gouvernement était anticonstitutionnel et illégitime, « un cabinet d’une seule couleur » qui a exclu l’opposition chrétienne et qui constitue « une copie des gouvernements précédents ». « Il ne serait pas surprenant que ce gouvernement élabore une loi électorale aussi représentative que la composition ministérielle elle-même », a-t-il ironisé.
Les milieux politiques libanais ont continué à réagir hier à la formation du nouveau cabinet ministériel, notamment les députés de Beyrouth, qui ont estimé que la capitale était mal représentée au sein du gouvernement. Le député de Beyrouth et ministre d’État sortant, Béchara Merhej, a estimé que « des failles au niveau de la représentation beyrouthine et nationale...