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Hoss : « Le gouvernement de l’homme inadéquat au poste inapproprié »

Sur le plan politique, les réactions à la composition du nouveau cabinet sont restées contradictoires. Si certains ont estimé que le gouvernement est hétéroclite, d’autres ont jugé qu’il est représentatif des différents courants politiques libanais. « J’ai vu des hommes politiques qui se félicitaient parce qu’ils n’ont pas été nommés ministres. La scène était très significative. C’est le gouvernement de l’homme inadéquat au poste inapproprié. Le médecin est nommé ministre d’État, le portefeuille de l’Éducation est confié à un juriste, celui de la Défense à un diplomate, celui de l’Industrie à un agriculteur, celui de l’Économie à un homme politique, et ainsi de suite », a déclaré M. Sélim Hoss. L’ancien chef de gouvernement a déploré le fait qu’on n’ait pas chargé un ministre des dossiers « de la crise socio-économique, qui accable les Libanais, et de la corruption qui se répand dans le pays et à cause de laquelle tout a fini par avoir un prix, même les qualités, devenues des biens qui peuvent s’acheter et se vendre ». Selon M. Hoss, le nouveau gouvernement s’inscrit dans le prolongement du précédent, « avec les différends autour de dossiers laissés en suspens, comme ceux de la téléphonie mobile et des nominations administratives et diplomatiques ». Pragmatique, il a assuré que le cabinet « sera la cible de violentes critiques parlementaires au cours du débat d’investiture à la Chambre, mais cela n’empêchera pas une majorité parlementaire écrasante de lui accorder cette confiance ». Même son de cloche chez M. Georges Kassarji, député de Zahlé, pour qui la nouvelle équipe ministérielle est « une copie conforme des précédentes ». Ancien député de Beyrouth, M. Tammam Salam partage ce point de vue, constatant en outre que « les dirigeants politiques cherchent de nos jours à améliorer leurs propres conditions aux dépens de l’intérêt public ». M. Kassarji a, pour sa part, jugé que le nouveau gouvernement est « piégé ». « Son objectif, a-t-il dit, est d’assurer le maintien de la politique de tiraillements et la paralysie de la vie politique ». Par contre, M. Ali Osseirane, député de Saïda, a trouvé que le cabinet est « équilibré » et qu’il « comprend des personnes compétentes, qui permettront au gouvernement d’assumer ses responsabilités ». M. Kassem Hachem, également député du Liban-Sud, a jugé que la nouvelle équipe « représente le corps libanais dans toutes ses composantes ainsi que les différents courants politiques ».
Sur le plan politique, les réactions à la composition du nouveau cabinet sont restées contradictoires. Si certains ont estimé que le gouvernement est hétéroclite, d’autres ont jugé qu’il est représentatif des différents courants politiques libanais. « J’ai vu des hommes politiques qui se félicitaient parce qu’ils n’ont pas été nommés ministres. La scène était...