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Riad Salamé exclut la possibilité de retombées négatives sur le Liban

La guerre en Irak n’aura pas de retombées négatives sur la situation économique et financière au Liban, a estimé le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, excluant la possibilité de sanctions américaines contre le Liban. « Dès le début, les États-Unis s’attendaient à une réaction hostile des pays arabes à la guerre, et n’ont, à aucune étape, exercé des pressions sur le Liban en ce sens », a-t-il ajouté dans une interview accordée samedi à la radio Voix du Liban. Le marché des changes et les intérêts bancaires n’ont pas été affectés avant et pendant la guerre, a poursuivi M. Salamé, et « la situation financière est satisfaisante car les dépôts augmentent annuellement, atteignant le chiffre de 45 milliards, et les intérêts continuent de régresser (...). Autre indice positif, la balance des paiements est excédentaire de deux milliards de dollars, y compris les fonds de Paris II ». Pour le gouverneur de la Banque du Liban, la guerre a sans doute affecté le secteur de l’industrie, « mais il faut rappeler que nos relations commerciales et industrielles avec l’Irak sont récentes et étaient plutôt limitées deux ans plus tôt ». Quant à Paris II, M. Salamé a assuré que tous les pays donateurs s’en tiennent à leurs engagements et que « le financement des projets n’attend que la soumission des plans par le gouvernement ». Le Liban, a-t-il conclu, « doit retrouver son rôle essentiel de centre de services et de base incontournable des sociétés multinationales ».
La guerre en Irak n’aura pas de retombées négatives sur la situation économique et financière au Liban, a estimé le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, excluant la possibilité de sanctions américaines contre le Liban. « Dès le début, les États-Unis s’attendaient à une réaction hostile des pays arabes à la guerre, et n’ont, à aucune étape, exercé des...