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Polémique Relations en dents de scie entre Joumblatt et Walid ben Talal (photo)

La polémique bat son plein depuis quelques jours entre le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt et l’émir Walid ben Talal, une guerre de communiqués qui a débouché sur des attaques de l’émir saoudien contre... le Premier ministre Rafic Hariri. À l’origine de cette polémique, des propos peu élogieux tenus par le chef du PSP contre les responsables saoudiens dans le cadre d’une émission sur la LBC la semaine dernière. Des propos aussitôt critiqués par le bureau de l’émir Walid ben Talal samedi, qui s’en est pris à M. Joumblatt, l’accusant de mener une campagne depuis un certain temps contre l’Arabie saoudite à travers des déclarations dans la presse et dans les médias. Samedi soir, le chef du PSP a tenu à préciser qu’il entretenait d’excellentes relations avec l’Arabie saoudite. « J’ai pris connaissance de la réponse de l’émir Walid ben Talal, et je pense qu’il est nécessaire de rappeler quelques vérités », a affirmé M. Joumblatt à Moukhtara, avant de faire un rappel historique des relations de feu Kamal Joumblatt avec les dirigeants saoudiens. M. Joumblatt a ensuite évoqué sa première rencontre avec l’émir Saoud el-Fayçal durant la guerre du Liban, avant de noter que ses relations avec le royaume saoudien s’étaient développées à travers l’émir Abdallah et le Premier ministre Rafic Hariri. « L’émir Walid ben Talal et moi sommes d’accord sur le fait que l’attaque américaine menée par les milieux sionistes et la droite extrémiste contre le royaume ne vise pas seulement Ryad, mais aussi la position saoudienne concernant la cause palestinienne et la libération de Jérusalem », a indiqué M. Joumblatt. Le chef du PSP a par ailleurs rendu hommage à la position saoudienne concernant la question palestinienne, concrétisée par l’initiative Abdallah l’an dernier, et s’est déchaîné contre « les visées américano-sionistes sur le monde arabe ». Il a enfin rendu hommage à l’action locale, régionale et internationale de l’émir Walid ben Talal, en l’invitant à ne pas se laisser entraîner dans les labyrinthes et les petites querelles de la vie politique libanaise. Répondant hier à M. Joumblatt, l’émir Walid ben Talal s’est félicité du « retour à la raison » du chef du PSP, même si cette volte-face est « le fruit d’une coordination et de l’inspiration de ceux qui ont fermé la New Tv durant plusieurs jours parce qu’ils avaient pensé qu’un de ses programmes porterait atteinte à l’Arabie saoudite. Alors que ces mêmes personnes n’ont rien dit au député Joumblatt lorsqu’il s’est délibérément attaqué au royaume à travers des entretiens dans la presse et un entretien télévisé avec le journaliste Marcel Ghanem sur la chaîne LBC ». L’émir ben Talal a par ailleurs estimé qu’il laissait les labyrinthes de la politique libanaise « à d’autres que lui », affirmant qu’il « entretient de bonnes relations avec 87 pays répartis sur les cinq continents, parmi lesquels les pays arabes et leurs responsables, à l’image du Liban et de son général, le président Émile Lahoud ».
La polémique bat son plein depuis quelques jours entre le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt et l’émir Walid ben Talal, une guerre de communiqués qui a débouché sur des attaques de l’émir saoudien contre... le Premier ministre Rafic Hariri. À l’origine de cette polémique, des propos peu élogieux tenus par le chef du PSP contre les responsables...