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Civilités
Par ISSA Jean, le 10 avril 2003 à 00h00
Le monde évolue d’une drôle de manière. Jadis, c’étaient les armées qui pillaient, au titre de tribut de guerre. Aujourd’hui, pour gagner, les Anglo-Américains s’en remettent au pillage par les civils. Ainsi doublement occupés. Si les envahisseurs, à Basra (que les Français s’obstinent à nommer Bassora), ou à Bagdad, avaient joué l’ordre, Saddam aurait gardé plus de partisans. Cette guerre, on l’a vu avec les attentats de mardi contre les journalistes, est tissée d’un amalgame de crimes. Comble du paradoxe, le criminel par définition, Saddam, s’est encore montré le plus régulier : pas de torture de prisonniers, pas d’armes chimiques, pas même un Scud sur Israël. Et c’est dans les Territoires que, désormais, il faudra sans doute et sans cynisme compter les morts. J.I.
Le monde évolue d’une drôle de manière. Jadis, c’étaient les armées qui pillaient, au titre de tribut de guerre. Aujourd’hui, pour gagner, les Anglo-Américains s’en remettent au pillage par les civils. Ainsi doublement occupés. Si les envahisseurs, à Basra (que les Français s’obstinent à nommer Bassora), ou à Bagdad, avaient joué l’ordre, Saddam aurait gardé...
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