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Crise irakienne - Le chef de l’État a reçu les ministres Hammoud et Aridi Lahoud : Les forces de la coalition terrorisent les journalistes pour les empêcher de dire la vérité(photo)

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a « très vivement » stigmatisé hier la poursuite des bombardements sur les zones résidentielles de Bagdad, ainsi que la mort de plus en plus d’innocents, d’enfants et de vieillards. Il a condamné l’élargissement de ces bombardements, qui ont visé hier « des journalistes et des correspondants de presse libanais, arabes et étrangers » sur leurs lieux de travail et de résidence à Bagdad. Cela prouve, a affirmé le président Lahoud, que « les forces d’agression s’emploient à terroriser les journalistes, pour les empêcher de transmettre la vérité de la situation dans les villes irakiennes à l’opinion publique ». Le chef de l’État a ainsi accusé les forces de la coalition de vouloir « imposer un unilatéralisme médiatique qui viendrait seconder un unilatéralisme politique et militaire, destinés tous deux à devenir une réalité régissant un nouveau système mondial au service des intérêts et des ambitions » de la coalition anglo-américaine. Sur un autre plan, le président Lahoud a évoqué avec le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, les derniers rebondissements de la crise irakienne, ainsi que les réactions arabes et internationales. Les actions entreprises par « certains pays » pour faire face aux défis que draine cette crise, ainsi que les diverses prises de position adoptées au sujet de l’avenir de l’Irak et de son rôle dans son environnement arabe ont également été abordées. De même que les contacts au sein du monde arabe. Plus tard, le locataire de Baabda s’est entretenu avec le ministre de l’Information, Ghazi Aridi. Les deux hommes, selon des sources officielles, ont évoqué la situation sur la scène locale à la lumière des multiples contacts visant à la consolider, ainsi que la redynamisation du rôle de l’État. Les deux hommes se sont également penchés sur la situation en Irak. Le ministre Aridi a fait part au chef de l’État des plaintes qu’il a reçues de la part de plusieurs représentants de médias libanais, arabes et étrangers. Plaintes contre les intimidations en tous genres que « les forces américaines » multiplient « afin de les empêcher de faire leur travail » – notamment les bombardements d’hier qui les ont directement visés. « Cela confirme que la liberté dont se prévalent les États-Unis est celle de tuer tout le monde, sans exception, à commencer par les journalistes. » Pour que ces derniers, a poursuivi Ghazi Aridi, « ne puissent pas montrer aux yeux du monde les images des massacres commis à Bagdad. Cela nous remet en mémoire les menaces formulées avant le début de la guerre par le secrétaire d’État US, Colin Powell, qui avait demandé (aux journalistes) de quitter Bagdad, pour qu’il n’y ait, justement, aucun témoin des massacres qui allaient s’y perpétrer », a-t-il accusé. Sur le plan local, et en ce qui concerne la consolidation de l’unité de la position libanaise, il a fait part de sa conviction selon laquelle les choses se passent « comme tout le monde le souhaite ». Parmi les autres visiteurs de Baabda : le mohafez du Liban-Nord, Nassif Kallouche, avec lequel le n°1 de l’État a évoqué, entre autres, les mesures visant à faire face aux dégâts des dernières intempéries, ainsi que le président de la Croix-Rouge libanaise, Sélim Layyoun.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a « très vivement » stigmatisé hier la poursuite des bombardements sur les zones résidentielles de Bagdad, ainsi que la mort de plus en plus d’innocents, d’enfants et de vieillards. Il a condamné l’élargissement de ces bombardements, qui ont visé hier « des journalistes et des correspondants de presse libanais, arabes et étrangers »...