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Le palais Bustros en veut à l’ambassadeur US

Depuis que la guerre contre l’Irak a commencé, l’ambassadeur américain n’a pas arrêté de soumettre à Beyrouth les requêtes de son gouvernement, souligne notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Washington a d’abord requis la suspension des relations diplomatiques avec Bagdad, le gel des avoirs irakiens, la fermeture de l’ambassade à Hazmieh et l’expulsion des diplomates irakiens. Le Liban a complètement ignoré ces demandes, dans la mesure où elles ne correspondent pas aux lois internationales, sans compter que l’Irak est membre de la Ligue arabe et que Beyrouth est farouchement hostile à l’offensive américano-britannique contre ce pays. Mais les exigences américaines ne se sont pas limitées à ces points. Il y a quelques jours, M. Battle a communiqué au chef du gouvernement, Rafic Hariri, l’indisposition de Washington par la « mobilisation médiatique antiaméricaine entreprise par al-Manar », ainsi que par le départ de dizaines de volontaires libanais pour l’Irak où ils comptent s’associer aux combats contre les forces de la coalition. Par ailleurs, le palais Bustros ne semble pas apprécier les audiences sollicitées par l’ambassadeur auprès de dirigeants libanais, lorsque bon lui semble. De mêmes sources, on reproche à M. Battle de ne pas tenir compte d’une note, distribuée à toutes les chancelleries et fondée sur une résolution adoptée en Conseil des ministres. Le document demande explicitement à chaque ambassadeur de notifier le ministère de l’objet de tout entretien qu’il souhaiterait avoir avec un responsable libanais hors du palais Bustros.
Depuis que la guerre contre l’Irak a commencé, l’ambassadeur américain n’a pas arrêté de soumettre à Beyrouth les requêtes de son gouvernement, souligne notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Washington a d’abord requis la suspension des relations diplomatiques avec Bagdad, le gel des avoirs irakiens, la fermeture de l’ambassade à Hazmieh et...