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Courier Aujourd’hui, fête des mères, grands-mères et arrière-grands-mères

Aujourd’hui nous fêtons notre mère. Cela devrait être une réussite de l’amour et de la tendresse de chacun d’entre nous pour celle qui nous a donné la vie, serait-elle jeune ou moins jeune, ou bien encore âgée. C’est à chacun de répondre selon ce qu’il vit secrètement dans l’intimité du cercle familial. Une remarque cependant : on pourrait se demander si la fête des mères n’est pas exclusivement l’affaire des tout jeunes. Pourtant des enfants et des mères, il y en a de tous les âges. Les familles ne sont plus rares aujourd’hui où l’on peut fêter trois générations de mamans. Et celles qui sont non seulement mères, mais grands-mères et arrière-grands-mères ne devraient-elles pas être doublement fêtées ? Oui, quel que soit l’âge, le cœur d’une mère est toujours en éveil. Tout ce qui vient de ses enfants, ou tout ce qu’ils oublient de lui donner, la touche au-delà de ce que les mots peuvent exprimer. Les fils adultes se comportent souvent comme si les échanges de cœur devenaient de plus en plus difficiles au fur et à mesure que l’on avance en âge. C’est peut-être pour cela qu’ils s’abritent facilement derrière la tendresse des tout-petits. Les épanchements chaleureux et rieurs, et l’ambiance joyeuse que ceux-ci créent, les dispensent sans doute de se livrer plus profondément eux-mêmes. Or, il y a la fête de notre mère, d’une manière unique. Et si ce jour était pour chacun, mère et enfants, quel que soit leur âge, l’occasion de se retrouver avec plus de vérité et plus de don de soi ? Ce serait peut-être le cadeau le plus apprécié. Et puis il y a celles qui n’attendent en ce jour aucune fête, soit que la mort ait pris prématurément leur enfant, qui n’est plus là pour témoigner son affection ; soit aussi que le destin ait aussi pris la vie de la mère, soit encore qu’une dramatique défaillance des enfants leur ait fait oublier leur mère en ce jour si délicat. Encore plus, et si la fête des mères permettait de ces retours qu’on n’ose même plus espérer tellement ils sont désirés ? Et si les mères faisaient ce jour-là le premier pas pour se retourner vers ces enfants oublieux plutôt que de s’enfermer dans leur souvenir déçu ? II y a bien des manières de vivre la fête des mères. Ce jour peut apporter une nouvelle provision de bonheur. De ce bonheur simple et vrai auquel on se raccroche dans les jours difficiles et qui aide à vivre. Il peut aussi réveiller des souffrances secrètes qui le rendent plus austère qu’aucun autre. Car si la famille est le lieu privilégié de l’affection et de l’amour, elle est aussi souvent le lieu de la contradiction, de l’affrontement et de l’épreuve. Aimer est ce qu’il y a de plus merveilleux et de plus naturel, mais aussi de plus difficile au monde. C’est pourtant essentiel à notre existence. La fête des mères est peut-être un de ces rendez-vous à ne pas manquer, qui peut transformer les relations familiales difficiles, ou resserrer encore des liens affectifs dont on connaît depuis longtemps, ici en Orient, la solidité. Sylvain THOMAS
Aujourd’hui nous fêtons notre mère. Cela devrait être une réussite de l’amour et de la tendresse de chacun d’entre nous pour celle qui nous a donné la vie, serait-elle jeune ou moins jeune, ou bien encore âgée. C’est à chacun de répondre selon ce qu’il vit secrètement dans l’intimité du cercle familial. Une remarque cependant : on pourrait se demander si la fête...