Rechercher
Rechercher

Actualités

Alerte Alerte Alerte Alerte

À l’heure fatidique où l’ultimatum de Bush expirait, dans la nuit de mercredi à jeudi, 3 heures pile, la foudre est tombée. Sur Achrafieh. Le badaboum a ébranlé plus d’une bâtisse de colline surplombant la banlieue sud. Un court instant l’on a cru au retour du spectre squelette à la faux. C’est-à-dire de Sharon en person, comme caquetait Nino Ferrer, inoubliable interprète de Gaston y a le téléphon... Comme réveille-matin, à l’approche d’une aube blafarde, les Beyrouthins eussent encore préféré le chant du coq qui se limite en général aux trois cocoricos traîtres autorisés par les Écritures. Mais trêve (ce serait le rêve) de plaisanterie, les éléments naturels, le ciel peut-être, ont paru vouloir nous rappeler, en un éclair, que c’est dur dur la guerre. Pour une fois, elle se déroule assez loin de nous pour que Hariri paraisse crédible quand il nous rassure. Mais tout de même, gare. Au gorille. Avec des démons déments comme le susdit Sharon, toute raison s’égare. En campagne. Ou en peur sur la ville. J.I.
À l’heure fatidique où l’ultimatum de Bush expirait, dans la nuit de mercredi à jeudi, 3 heures pile, la foudre est tombée. Sur Achrafieh. Le badaboum a ébranlé plus d’une bâtisse de colline surplombant la banlieue sud. Un court instant l’on a cru au retour du spectre squelette à la faux. C’est-à-dire de Sharon en person, comme caquetait Nino Ferrer, inoubliable...