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Terrorisme - 11 000 Irakiens placés sous surveillance sur le territoire américain Le FBI mobilise 5 000 agents pour son « plan de guerre »

Les États-Unis craignent une vague terroriste en cas de guerre contre l’Irak et ont pris des mesures pour déjouer de possibles attentats, dont la surveillance sur leur propre territoire de 11 000 Irakiens. « Le FBI (police fédérale) est prêt à agir pour défendre l’Amérique, y compris dans l’éventualité d’une guerre contre l’Irak », assurait le mois dernier l’attorney Général (ministre de la Justice) John Ashcroft, lors d’une audition au Congrès. En prévision d’un conflit extérieur, le FBI (police fédérale) possède, à l’instar du Pentagone, son propre « plan de guerre », révélait hier le quotidien Washington Post. Ce plan, élaboré au cours de l’année dernière, inclut une cinquantaine de mesures à mettre immédiatement en place, dont la mobilisation sur tout le territoire de 5 000 agents exclusivement affectés à la lutte antiterroriste. Il prévoit aussi l’activation par les 56 bureaux régionaux du FBI de centres de commandements locaux, en liaison avec les 66 forces conjointes spéciales antiterroristes dispersées à travers le pays. « Le FBI va renforcer la surveillance des personnes qui figurent sur la liste des suspects », explique Vincent Cannistrano, ancien chef du contreterrorisme à la CIA. Les autorités devraient très probablement cette semaine relever le niveau d’alerte terroriste mis en place après les attentats du 11 septembre. « Nous sommes prêts pour le pire et nous prions pour le meilleur », confiait un haut responsable du FBI (police fédérale) au Post. La crainte majeure vient de possibles cellules dormantes d’el-Qaëda installées aux États-Unis ou d’opérations menées à l’étranger contre des intérêts américains de la part de groupes radicaux islamistes affiliés au réseau d’Oussama Ben Laden. « El-Qaëda pourrait profiter de la guerre pour conduire des opérations terroristes aux États-Unis dès que le conflit commence », affirme Vincent Cannistrano. Sur le front intérieur, une autre préoccupation provient d’éventuels agents irakiens infiltrés sur le territoire américain. Les autorités admettent volontiers que la majorité des 50 000 Irakiens présents aux États-Unis ne présentent aucun danger, la plupart étant dans l’opposition au régime de Saddam Hussein. Néanmoins, le FBI a établi une liste de surveillance d’environ 11 000 de ces résidents et tente toujours d’en localiser d’autres considérés comme suspects et dont le visa a expiré, a rapporté hier le Washington Post. Une fois la guerre commencée, ces milliers d’Irakiens seront interrogés un à un par le FBI et les services d’immigration. Ceux en situation illégale seront placés en détention. L’autre menace, plus difficile à cerner, est celle provenant d’un « solitaire » déséquilibré, disposant d’un accès facile à des explosifs, avertit Brian Levin, expert en terrorisme auprès de l’Université de l’État de Californie. « Il y a un relativement petit nombre de gars en liberté qui sont de vraies bombes à retardement, capables de faire pas mal de dégâts », souligne-t-il. À l’étranger, le danger vise surtout les « cibles accessibles et molles » (peu gardées), prévient Vincent Cannistrano. « Et, bien sûr, ajoute-t-il, il y aura des actes spontanés contre les Américains et les Britanniques. » Aux États-Unis, le département de la sécurité intérieure a multiplié les conseils à la population en cas d’attentat bioterroriste. Des signes d’un renforcement de la sécurité dans les lieux publics sont déjà visibles depuis quelques jours, en particulier des patrouilles de policiers en uniforme dans les rames et sur les quais des métros. Ainsi, à Washington, des panneaux appellent à la vigilance et à signaler les paquets abandonnés, les odeurs inhabituelles et les personnes au comportement suspect (sueur, nervosité, vêtements larges, etc.). « N’ayez pas peur du terrorisme. Combattez-le », résume une pancarte.Les États-Unis craignent une vague terroriste en cas de guerre contre l’Irak et ont pris des mesures pour déjouer de possibles attentats, dont la surveillance sur leur propre territoire de 11 000 Irakiens. « Le FBI (police fédérale) est prêt à agir pour défendre l’Amérique, y compris dans l’éventualité d’une guerre contre l’Irak », assurait le mois dernier l’attorney Général (ministre de la Justice) John Ashcroft, lors d’une audition au Congrès. En prévision d’un conflit extérieur, le FBI (police fédérale) possède, à l’instar du Pentagone, son propre « plan de guerre », révélait hier le quotidien Washington Post. Ce plan, élaboré au cours de l’année dernière, inclut une cinquantaine de mesures à mettre immédiatement en place, dont la mobilisation sur tout le territoire de 5 000 agents exclusivement affectés à la lutte antiterroriste. Il prévoit aussi l’activation par les 56 bureaux régionaux du FBI de centres de commandements locaux, en liaison avec les 66 forces conjointes spéciales antiterroristes dispersées à travers le pays. « Le FBI va renforcer la surveillance des personnes qui figurent sur la liste des suspects », explique Vincent Cannistrano, ancien chef du contreterrorisme à la CIA. Les autorités devraient très probablement cette semaine relever le niveau d’alerte terroriste mis en place après les attentats du 11 septembre. « Nous sommes prêts pour le pire et nous prions pour le meilleur », confiait un haut responsable du FBI (police fédérale) au Post. La crainte majeure vient de possibles cellules dormantes d’el-Qaëda installées aux États-Unis ou d’opérations menées à l’étranger contre des intérêts américains de la part de groupes radicaux islamistes affiliés au réseau d’Oussama Ben Laden. « El-Qaëda pourrait profiter de la guerre pour conduire des opérations terroristes aux États-Unis dès que le conflit commence », affirme Vincent Cannistrano. Sur le front intérieur, une autre préoccupation provient d’éventuels agents irakiens infiltrés sur le territoire américain. Les autorités admettent volontiers que la majorité des 50 000 Irakiens présents aux États-Unis ne présentent aucun danger, la plupart étant dans l’opposition au régime de Saddam Hussein. Néanmoins, le FBI a établi une liste de surveillance d’environ 11 000 de ces résidents et tente toujours d’en localiser d’autres considérés comme suspects et dont le visa a expiré, a rapporté hier le Washington Post. Une fois la guerre commencée, ces milliers d’Irakiens seront interrogés un à un par le FBI et les services d’immigration. Ceux en situation illégale seront placés en détention. L’autre menace, plus difficile à cerner, est celle provenant d’un « solitaire » déséquilibré, disposant d’un accès facile à des explosifs, avertit Brian Levin, expert en terrorisme auprès de l’Université de l’État de Californie. « Il y a un relativement petit nombre de gars en liberté qui sont de vraies bombes à retardement, capables de faire pas mal de dégâts », souligne-t-il. À l’étranger, le danger vise surtout les « cibles accessibles et molles » (peu gardées), prévient Vincent Cannistrano. « Et, bien sûr, ajoute-t-il, il y aura des actes spontanés contre les Américains et les Britanniques. » Aux États-Unis, le département de la sécurité intérieure a multiplié les conseils à la population en cas d’attentat bioterroriste. Des signes d’un renforcement de la sécurité dans les lieux publics sont déjà visibles depuis quelques jours, en particulier des patrouilles de policiers en uniforme dans les rames et sur les quais des métros. Ainsi, à Washington, des panneaux appellent à la vigilance et à signaler les paquets abandonnés, les odeurs inhabituelles et les personnes au comportement suspect (sueur, nervosité, vêtements larges, etc.). « N’ayez pas peur du terrorisme. Combattez-le », résume une pancarte.Les États-Unis craignent une vague terroriste en cas de guerre contre l’Irak et ont pris des mesures pour déjouer de possibles attentats, dont la surveillance sur leur propre territoire de 11 000 Irakiens. « Le FBI (police fédérale) est prêt à agir pour défendre l’Amérique, y compris dans l’éventualité d’une guerre contre l’Irak », assurait le mois dernier l’attorney Général (ministre de la Justice) John Ashcroft, lors d’une audition au Congrès. En prévision d’un conflit extérieur, le FBI (police fédérale) possède, à l’instar du Pentagone, son propre « plan de guerre », révélait hier le quotidien Washington Post. Ce plan, élaboré au cours de l’année dernière, inclut une cinquantaine de mesures à mettre immédiatement en place, dont la mobilisation sur tout le territoire de 5 000 agents exclusivement affectés à la lutte antiterroriste. Il prévoit aussi l’activation par les 56 bureaux régionaux du FBI de centres de commandements locaux, en liaison avec les 66 forces conjointes spéciales antiterroristes dispersées à travers le pays. « Le FBI va renforcer la surveillance des personnes qui figurent sur la liste des suspects », explique Vincent Cannistrano, ancien chef du contreterrorisme à la CIA. Les autorités devraient très probablement cette semaine relever le niveau d’alerte terroriste mis en place après les attentats du 11 septembre. « Nous sommes prêts pour le pire et nous prions pour le meilleur », confiait un haut responsable du FBI (police fédérale) au Post. La crainte majeure vient de possibles cellules dormantes d’el-Qaëda installées aux États-Unis ou d’opérations menées à l’étranger contre des intérêts américains de la part de groupes radicaux islamistes affiliés au réseau d’Oussama Ben Laden. « El-Qaëda pourrait profiter de la guerre pour conduire des opérations terroristes aux États-Unis dès que le conflit commence », affirme Vincent Cannistrano. Sur le front intérieur, une autre préoccupation provient d’éventuels agents irakiens infiltrés sur le territoire américain. Les autorités admettent volontiers que la majorité des 50 000 Irakiens présents aux États-Unis ne présentent aucun danger, la plupart étant dans l’opposition au régime de Saddam Hussein. Néanmoins, le FBI a établi une liste de surveillance d’environ 11 000 de ces résidents et tente toujours d’en localiser d’autres considérés comme suspects et dont le visa a expiré, a rapporté hier le Washington Post. Une fois la guerre commencée, ces milliers d’Irakiens seront interrogés un à un par le FBI et les services d’immigration. Ceux en situation illégale seront placés en détention. L’autre menace, plus difficile à cerner, est celle provenant d’un « solitaire » déséquilibré, disposant d’un accès facile à des explosifs, avertit Brian Levin, expert en terrorisme auprès de l’Université de l’État de Californie. « Il y a un relativement petit nombre de gars en liberté qui sont de vraies bombes à retardement, capables de faire pas mal de dégâts », souligne-t-il. À l’étranger, le danger vise surtout les « cibles accessibles et molles » (peu gardées), prévient Vincent Cannistrano. « Et, bien sûr, ajoute-t-il, il y aura des actes spontanés contre les Américains et les Britanniques. » Aux États-Unis, le département de la sécurité intérieure a multiplié les conseils à la population en cas d’attentat bioterroriste. Des signes d’un renforcement de la sécurité dans les lieux publics sont déjà visibles depuis quelques jours, en particulier des patrouilles de policiers en uniforme dans les rames et sur les quais des métros. Ainsi, à Washington, des panneaux appellent à la vigilance et à signaler les paquets abandonnés, les odeurs inhabituelles et les personnes au comportement suspect (sueur, nervosité, vêtements larges, etc.). « N’ayez pas peur du terrorisme. Combattez-le », résume une pancarte.
Les États-Unis craignent une vague terroriste en cas de guerre contre l’Irak et ont pris des mesures pour déjouer de possibles attentats, dont la surveillance sur leur propre territoire de 11 000 Irakiens. « Le FBI (police fédérale) est prêt à agir pour défendre l’Amérique, y compris dans l’éventualité d’une guerre contre l’Irak », assurait le mois dernier l’attorney...