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Centrafrique La rébellion s’empare du pouvoir après un coup d’État éclair

Le chef de la rébellion centrafricaine, le général François Bozizé, s’est autoproclamé hier « président de la République » par la voix de son porte-parole, Parfait Mbaye, puis a dissous l’Assemblée nationale au lendemain d’un coup d’État éclair déclenché à Bangui en l’absence du président élu Ange-Félix Patassé. Les forces rebelles se sont emparées de la capitale sans rencontrer de résistance majeure, mais hier, la confusion était à son comble ; des scènes de pillage de maisons de dignitaires, de ressortissants français, de commerces et d’entreprises allaient bon train et des tirs sporadiques ont été observés. Le bilan du coup d’État reste encore inconnu, mais on parle d’au moins cinq morts et de dizaines de blessés. Deux Transall de l’armée française ont évacué dimanche soir une quarantaine de Français de Bangui qui souhaitaient quitter la ville, a annoncé par ailleurs à Paris le ministère français de la Défense. PAGES 3 ET 12
Le chef de la rébellion centrafricaine, le général François Bozizé, s’est autoproclamé hier « président de la République » par la voix de son porte-parole, Parfait Mbaye, puis a dissous l’Assemblée nationale au lendemain d’un coup d’État éclair déclenché à Bangui en l’absence du président élu Ange-Félix Patassé. Les forces rebelles se sont emparées de la...