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STATISTIQUES - Bulletin mensuel de la Banque du Liban Amélioration des indicateurs de production en 2002

L’indicateur synthétique de la Banque du Liban a atteint une moyenne annuelle de 143,6 en 2002 contre 139,9 en 2001. En 2002, les indicateurs des secteurs de production se sont améliorés dans les domaines de l’industrie, de la production d’énergie électrique et du transport aérien, alors qu’ils ont accusé une baisse au niveau de la construction et de l’activité du port de Beyrouth. Au cours de l’année, la balance des paiements a enregistré un excédent de 1 564,2 millions de dollars, les réserves en devises de la BDL ont atteint 7 190,9 millions de dollars et le taux de change du dollar sur le marché interne s’est maintenu à 1 507,50 livres libanaises. À la fin de 2002, la croissance de la dette publique nette a enregistré son taux le plus bas au cours de l’année, soit 8,7 %, accompagnée d’une baisse des taux d’intérêt bancaires sur la livre et le dollar. Sur un an, le bilan consolidé des banques commerciales a augmenté de 10,04 % et les fonds propres de 12,55 %. Quant au taux de dollarisation des dépôts bancaires, il est tombé à 69,37 % à la fin de l’année. • En décembre 2002, la balance des paiements a enregistré un excédent de 1 133,1 millions de dollars, qui s’est traduit par une augmentation des avoirs extérieurs nets de la Banque du Liban pour un montant de 924,4 millions de dollars et de ceux des banques et institutions financières pour un montant de 208,7 millions de dollars. De ce fait, la balance des paiements globale a enregistré un excédent cumulatif de 1 564,2 millions de dollars en 2002 contre un déficit de 1 168,9 millions en 2001. • Selon les chiffres publiés par le ministère des Finances, la dette publique totale nette a atteint 44 256,7 milliards de livres fin décembre, en hausse annuelle de 3 554,1 milliards de livres ; son taux de croissance a atteint 8,73 %, le plus bas au cours de l’année. La dette publique interne nette est passée de 26 300,6 milliards de livres fin 2001 à 22 338,1 milliards fin 2002, soit une baisse de 3 962,5 milliards. À la fin du mois, la dette publique externe s’élevait à 14 539,7 millions de dollars, augmentant de 4 986,1 millions de dollars sur un an et représentant 49,5 % du total de la dette publique nette. • Les réserves en devises de la Banque du Liban ont atteint 7 190,9 millions de dollars fin décembre 2002, et la valeur totale des réserves extérieures, y compris l’or, se chiffrait à 10 407,2 millions de dollars. Le cours du dollar sur le marché interne s’est maintenu à 1 507,50 livres libanaises en décembre. • Suite au succès de la conférence Paris II, les taux d’intérêt effectifs sur les bons du Trésor ont poursuivi une baisse amorcée fin novembre. À la fin du mois, ils atteignaient 7,77 % sur les bons à 3 mois et 9,15 % sur les bons à 6 mois. Sur les bons à 12 et 24 mois, ils se situaient respectivement à 9,13 % et 9,41 %. Les résultats de Paris II ont touché aussi les intérêts bancaires. Le taux débiteur moyen sur la livre est, ainsi, tombé de 16,11 % en novembre à 16,10 % en décembre, et le taux créditeur moyen de 10,44 % à 9,83 %. Au cours de la même période, le taux débiteur moyen sur le dollar est passé de 9,69 à 9,62 % et le taux créditeur moyen de 4,14 à 4,00 %. De même, les taux sur toutes les catégories de certificats de dépôts émis par la Banque du Liban ont accusé une baisse. • La croissance de l’agrégat monétaire M3 a poursuivi son accélération au cours du mois, soit au taux de 7,62 % sur un an contre 6,33 % en novembre et 3,61 % en juillet. De même, par suite d’une forte souscription aux bons du Trésor par le public, le taux de croissance de M4 est passé de 7,11 % en novembre à 8,92 % en décembre. Ayant débuté fin mai, la propension à l’épargne en livres libanaises s’est intensifiée en décembre, à cause des effets positifs de Paris II. Ainsi, les taux de croissance annuels des agrégats M2-LL et M4-LL ont dépassé 18 %, alors qu’ils étaient négatifs depuis fin 2000. Par ailleurs, l’entrée de capitaux a été, depuis juin, le facteur principal de la croissance de la masse monétaire. • Le bilan consolidé des banques commerciales a enregistré une hausse annuelle de 10,04 % contre 5,84 % en 2001, atteignant 79 066 milliards de livres fin décembre. Sur un an, les dépôts ont augmenté de 6,21 % et les crédits au secteur privé de 2,55 %. Le taux de dollarisation des dépôts bancaires s’est inscrit à 69,37 % fin décembre contre 70,33 % fin novembre et 72,53 % fin 2001. En 2002, les fonds propres ont haussé de 12,55 %, atteignant 5 023 milliards de livres fin décembre. • Contrairement à la hausse enregistrée en 2001, le déficit de la balance commerciale a baissé de 15,7 % en 2002, s’inscrivant à 5 399,5 millions de dollars. En effet, au cours de l’année, les importations ont baissé de 11,6 %, se chiffrant à 6 444,9 millions de dollars, alors que les exportations se sont élevées à 1 045,5 millions, en hausse de 17,6 %. • En 2002, l’activité du secteur du bâtiment a reculé, comme l’indiquent les livraisons de ciment, qui ont accusé une baisse annuelle de 4,6 %. Par contre, les surfaces couvertes par les permis de construire, indicateur de l’activité potentielle du secteur, ont augmenté de 14,1 %. • La production totale d’énergie électrique est montée de 8,0 % au cours de l’année, atteignant 10 191,9 millions de kWh. • Le nombre de nouvelles firmes industrielles a poursuivi sa hausse en décembre, avec 824 firmes établies au cours de l’année, soit une hausse de 37,6 % par rapport à 2001. • L’activité à l’Aéroport international de Beyrouth s’est améliorée en 2002. Le mouvement d’avions, celui des passagers, et le fret aérien ont respectivement augmenté de 7,6, 6,6 et 4,8 %. • Au port de Beyrouth, le mouvement des navires et le volume total du fret maritime ont respectivement baissé de 4,6 et 6,4 % sur un an.
L’indicateur synthétique de la Banque du Liban a atteint une moyenne annuelle de 143,6 en 2002 contre 139,9 en 2001. En 2002, les indicateurs des secteurs de production se sont améliorés dans les domaines de l’industrie, de la production d’énergie électrique et du transport aérien, alors qu’ils ont accusé une baisse au niveau de la construction et de l’activité du...