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Liban-Sud - Le volume de la force de sécurité suffit Murr dément l’envoi de renforts(photo)

Ce n’est pas la première fois, a-t-il dit hier, qu’il (le ministre de l’Intérieur, Élias Murr) se rend à la caserne de Marjeyoun, où est basée la force spéciale pour le Liban-Sud, composée d’un millier d’hommes. « Mais cette fois, à l’aune de la situation régionale, cette visite aura un écho différent », a-t-il assuré. Précisant que le but premier de sa présence au Sud était d’inspecter les forces de sécurité et de vérifier si toutes les mesures – notamment préventives – avaient été prises, au cas où Israël décidait d’attaquer le Liban. « Quant au deuxième but... Nous avons entendu, dans les médias étrangers, qu’un déploiement de l’armée libanaise avait eu lieu dans la région. Or je tiens à assurer que la force de sécurité, composée à la base de cinq cents gendarmes et de cinq cents soldats, comporte toujours le même nombre d’hommes. Et aucun déploiement de l’armée ne s’est fait ici. C’est la force spéciale pour le Liban-Sud qui est chargée d’assurer la sécurité », a martelé Élias Murr. Interrogé sur le point de savoir s’il craignait un « transfert » des Palestiniens vers le Liban, et si, dans ce cas-là, la force spéciale serait capable de l’empêcher, le ministre de l’Intérieur a répondu par l’affirmative, soulignant qu’elle était « capable d’interdire n’importe quel transfert – que ce soit celui d’un homme ou celui de mille –, et à n’importe quel prix parce qu’en définitive, c’est toujours chez les autres que l’ennemi israélien transpose ses problèmes ». Et affirmant qu’« Israël se leurre s’il croit qu’à la faveur de la crise irakienne, il pourra mettre en œuvre ses plans d’expulsion massive vers le Liban de Palestiniens des territoires occupés ». « Nous avons toujours défendu le droit des Palestiniens, appelé à leur retour, et pas uniquement pour ceux qui se trouvent au Liban. Mais pour l’ensemble des Palestiniens dans le monde arabe », a-t-il ajouté. Précisant, au sujet de la force spéciale, que celle-ci avait été chargée par le Conseil des ministres de remplir sa mission. « Elle fait son devoir, et nous n’avons besoin d’aucune attestation de bonne conduite, d’où qu’elle vienne », a asséné le ministre Murr en réponse à une allusion d’un journaliste au rapport du Conseil de sécurité au moment du renouvellement de la Finul. Est-ce que mille hommes peuvent faire face à n’importe quel imprévu ? En réponse à cette question qui lui a été posée ensuite, Élias Murr a nié une seconde fois tout renforcement de la force de sécurité, « parce que le volume actuel suffit, parce que les mesures adoptées aujourd’hui suffisent et parce que la sécurité dans les régions et dans les villages est la meilleure qui soit ». Justement, à propos de ces mesures prises par l’État, et interrogé sur les remblais de terre disposés le long de la frontière, le ministre de l’Intérieur a répondu que cela n’était que la partie visible de l’iceberg, arguant qu’il fallait garder toutes les autres dispositions « secrètes » pour réussir à prendre l’ennemi par surprise. Sur le point de savoir s’il craignait une invasion israélienne du Liban, Élias Murr a rappelé que « cela fait vingt-cinq ans que l’État hébreu poursuit ses agressions », évoquant également les violations quotidiennes de l’espace aérien libanais. « En cas d’attaque terrestre du Liban, sachez que la force spéciale de sécurité est soutenue par l’armée, par la Résistance (le Hezbollah) et par les habitants de la région, comme par tous les autres Libanais. Tous résisteront férocement, et unis », a-t-il prévenu. Soutenant que les Israéliens, « après leur défaite et la façon dont ils se sont retirés, compteront jusqu’à dix avant de réitérer l’essai. Notre expérience est aujourd’hui suffisante pour que nous puissions défendre notre terre et remporter la victoire », a souligné le ministre Murr.
Ce n’est pas la première fois, a-t-il dit hier, qu’il (le ministre de l’Intérieur, Élias Murr) se rend à la caserne de Marjeyoun, où est basée la force spéciale pour le Liban-Sud, composée d’un millier d’hommes. « Mais cette fois, à l’aune de la situation régionale, cette visite aura un écho différent », a-t-il assuré. Précisant que le but premier de sa...