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Communautés - Le patriarche maronite rappelle ses griefs à l’égard de la situation politique Sfeir : Je n’ai aucune raison de me rendre aujourd’hui à Damas(photo)

Le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, a affirmé hier que « les Syriens sont nos frères, et nous voulons nous conduire comme des frères qui respectent mutuellement leur indépendance ». « Or, sommes-nous vraiment indépendants à l’heure actuelle, alors que nous savons tous comment les affaires du pays sont gérées ? » s’est-il demandé dans un entretien accordé à l’hebdomadaire « al-Najwa al-Massira », paraissant aujourd’hui samedi. Le cardinal Sfeir a, en outre, démenti dans la même interview l’éventualité d’une prochaine visite à Damas. « Je ne suis pas au courant d’une telle visite. Rien d’ailleurs ne la justifie aujourd’hui, ni sur le plan politique ni sur le plan pastoral. J’effectuerai cette visite quand elle sera utile », a-t-il ajouté. En réponse à une question concernant des signaux positifs que Damas aurait émis en direction de Bkerké, le prélat maronite a encore déclaré : « Notre attitude à l’égard de la Syrie n’est pas négative. Nos portes sont ouvertes à tous et nous voulons entretenir les meilleures relations avec Damas, mais dans le cadre de la souveraineté et de l’indépendance ». Interrogé sur la visite que le Premier ministre Rafic Hariri a récemment effectuée à Bkerké, juste avant de se rendre au Vatican, le patriarche Sfeir a notamment répondu : « Voulez-vous que nous lui remettions un nouveau document (semblable à celui que les évêques maronites lui avaient remis en 1997 et dans lequel ces derniers exposaient leurs doléances) ? La solution est-elle donc entre les mains du président Hariri? », s’est-il encore interrogé. Concernant la visite qu’il doit effectuer au mois de mars aux États-Unis, Mgr Sfeir a indiqué qu’elle serait « pastorale » comme celle de 2001. « Et si l’on me fixe des rendez-vous (avec des dirigeants politiques américains), j’aviserai conformément à ce que ma conscience me dictera. » Sur un autre plan, au terme d’un entretien avec le patriarche maronite, le député Boutros Harb a estimé que les Libanais « n’ont pas le sentiment qu’il y a une autorité qui s’occupe d’eux et qui suit de près les événements actuels ». Selon lui, il n’existe pas dans le pays une instance susceptible de prendre les mesures adéquates en cas de guerre contre l’Irak.
Le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, a affirmé hier que « les Syriens sont nos frères, et nous voulons nous conduire comme des frères qui respectent mutuellement leur indépendance ». « Or, sommes-nous vraiment indépendants à l’heure actuelle, alors que nous savons tous comment les affaires du pays sont gérées ? » s’est-il demandé dans un entretien accordé à...