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Cellulaire Le bureau de Cardahi réfute les accusations sur la gestion des Télécoms

Le bureau de presse du ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a publié hier un communiqué détaillé réfutant, chiffres à l’appui, les accusations lancées par le quotidien haririen al-Moustakbal sur la baisse des revenus de l’État provenant de la téléphonie mobile ou du réseau étatique, plus particulièrement depuis que M. Cardahi a pris en charge ce portefeuille en octobre 2000. Le communiqué commence par déplorer le fait que les médias qui mènent campagne contre le ministre Cardahi s’emploient à rapporter des chiffres erronés sur les revenus fournis par le service du téléphone au cours des deux dernières années. Après avoir souligné qu’il refusait de se laisser entraîner dans des polémiques stériles, le bureau de M. Cardahi souligne sa volonté de faire preuve d’une transparence totale dans les informations se rapportant à la gestion du ministère. En ce qui concerne le cellulaire, le communiqué rappelle que la société d’audit KPMG a confirmé les chiffres publiés par le ministère des Télécoms au sujet des recettes mensuelles de la téléphonie mobile au cours de l’année 2002 (voir le tableau publié dans L’Orient-Le Jour du 18 janvier 2003). Il ressort de ces chiffres qu’entre le 1er janvier 2002 et le 31 août 2002, date du transfert de la propriété du réseau à l’État, les recettes mensuelles nettes assurées au Trésor par les deux sociétés FTML et LibanCell, sur base du contrat BOT, étaient de 26,5 millions de dollars en moyenne. À partir du 1er septembre 2002, soit après le transfert de la propriété du réseau à l’État, le Trésor a perçu en moyenne 47,6 millions de dollars par mois. L’accroissement des recettes mensuelles de l’État s’élève donc à 21 millions de dollars en moyenne, alors que le quotidien al-Moustakbal affirme que les recettes ont baissé depuis que l’État a pris en main le secteur. Le bureau de M. Cardahi précise sur ce plan que la compagnie KPMG n’a pas encore fini de vérifier les chiffres et la comptabilité des deux opérateurs (les chiffres susmentionnés sont tirés des informations fournies par les deux sociétés). Le communiqué réfute en outre les informations du quotidien haririen faisant état d’une baisse des revenus des communications internationales. Le quotidien avait affirmé que ces revenus avaient baissé de 63 millions de dollars entre 2001 et 2002. Le bureau du ministre précise que les chiffres officiels indiquent que les revenus des communications internationales s’établissent comme suit : – En l’an 2000, ces revenus ont atteint 68,9 milliards de LL. Il faut ajouter à ce montant les arriérés de 1997, 1998 et 1999 qui ont été versés en l’an 2000 et qui s’élèvent à 67,5 milliards de LL. – En 2001, les revenus ont atteint 58 milliards de LL. – En 2002, les revenus se sont élevés à 92,7 milliards de LL pour le premier semestre de l’année. Le montant estimé pour le second semestre est de 30 milliards de LL. « Il ressort de ces chiffres que les revenus ont augmenté et n’ont nullement diminué comme le prétendent certaines parties », a relevé le bureau du ministre qui souligne que cet accroissement dans les revenus a été enregistré en dépit du fait que le tarif des communications internationales a été réduit, « ce qui prouve encore plus le caractère fallacieux des indications rapportées par le quotidien en question ». Pour ce qui a trait aux communications internes, les revenus ont été de 391 milliards de LL en l’an 2000, de 330 milliards en 2001 et de 388 milliards de LL en 2002. Le communiqué relève à ce propos que le ministère des Télécoms avait pris l’initiative en 1997, et jusqu’en l’an 2000 (soit avant la désignation de M. Cardahi), d’échelonner les frais d’abonnement au réseau téléphonique fixe. « Il en résulte qu’un grand nombre d’abonnés a enregistré des abonnements sans verser un premier versement, lequel devait être payé avec la première facture, a souligné le bureau de M. Cardahi. Or, un grand nombre d’abonnés ne s’est acquitté ni du premier versement ni des factures. Cela est dû à la situation économique dans le pays. » Le communiqué souligne, en outre, qu’entre 1997 et 2001, les deux opérateurs ont vendu des cartes prépayées d’une manière contraire au contrat BOT et à des prix très bas, ce qui a poussé de nombreux Libanais à utiliser le réseau cellulaire et à s’abstenir de communiquer par le biais du réseau de l’État afin d’économiser leurs frais, ce qui explique la faible baisse du volume des communications par le biais du téléphone fixe. « Cette baisse a été plus particulièrement perceptible à la fin de l’année 2000 en raison de la crise économique », affirme le communiqué. En conclusion, le texte souligne que le montant transféré par le ministère des Télécoms au Trésor correspond à celui prévu dans le budget. « Les revenus supplémentaires sont dépensés sur base du budget du ministère, conformément aux lois en vigueur », conclut le communiqué.
Le bureau de presse du ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a publié hier un communiqué détaillé réfutant, chiffres à l’appui, les accusations lancées par le quotidien haririen al-Moustakbal sur la baisse des revenus de l’État provenant de la téléphonie mobile ou du réseau étatique, plus particulièrement depuis que M. Cardahi a pris en charge ce...