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Vie politique - Les députés haririens se déchaînent contre Cardahi Le cellulaire menace de saper « l’entente minimum »

La « trêve minimum » convenue dimanche soir entre le président Émile Lahoud et le Premier ministre, Rafic Hariri, n’aura duré que quelques heures. Trois députés membres du bloc de M. Hariri ont, en effet, tiré à boulets rouges hier matin sur le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, apportant la preuve que le dossier de la téléphonie mobile constitue l’une des principales pommes de discorde entre Baabda et Koraytem. Cette guerre verbale – qui vient s’ajouter à la guerre des chiffres portant sur la rentabilité du cellulaire depuis qu’il est devenu propriété de l’État, le 31 août 2002 – ne fait que jeter une ombre de plus sur l’entreprise de privatisation de la téléphonie mobile. Dans ce contexte de cafouillage qui verse dans la parodie, d’aucuns s’interrogent sur l’attitude du Conseil supérieur pour la privatisation (CSP), qui relève du Premier ministre et qui est chargé de mener à bien l’opération. Possède-t-il les chiffres sur les revenus de l’État depuis le 31 août ? Si oui, pourquoi ne met-il pas un terme aux tentatives de dévaloriser le marché du cellulaire ? S’il ne possède pas ces chiffres, comment peut-il prendre en charge l’organisation de la privatisation ? Autant de questions auxquelles les hautes sphères sont tenues de répondre.
La « trêve minimum » convenue dimanche soir entre le président Émile Lahoud et le Premier ministre, Rafic Hariri, n’aura duré que quelques heures. Trois députés membres du bloc de M. Hariri ont, en effet, tiré à boulets rouges hier matin sur le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, apportant la preuve que le dossier de la téléphonie mobile constitue...