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Liban-Onu - Le rapport sur la Finul sera rendu public mercredi Annan juge l’affaire Wazzani « toujours pas réglée »

Des sources diplomatiques ont estimé qu’un nouvel élément était apparu dans le rapport rendu public mercredi dernier par le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, sur la Finul, à savoir l’allusion au différend libano-israélien sur le Wazzani, a noté notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Le rapport au Conseil de sécurité de l’Onu, qui prolonge de six mois le mandat de la Force intérimaire des Nations unies (Finul), a évoqué le pompage des eaux du Wazzani, le 16 septembre dernier, en précisant que l’affaire n’avait « toujours pas été réglée » et qu’elle avait « failli dégénérer en crise sans les efforts diplomatiques » déployés par l’adjoint du secrétaire général pour le processus de paix au Moyen-Orient, Terjé Roëd-Larsen, et par le représentant personnel de M. Annan au Liban-Sud, Staffan de Mistura. Et d’ajouter que l’Onu œuvre en coordination avec les États-Unis et l’Union européenne pour résoudre ce problème, et que le Liban n’y voit pas d’inconvénient puisqu’il est prêt à discuter toute solution dans le cadre de l’Onu lui permettant de pomper l’eau du Wazzani à n’importe quel moment. Il reste que, selon des diplomates internationaux citant des sources proches du secrétaire général de l’Onu, M. Annan, le commandement des Casques bleus à New York et le commandement de la Finul à Nakoura sont tous trois inquiets du silence israélien. L’État hébreu n’a en effet toujours pas réagi à la position libanaise, tout comme il s’est jusque-là abstenu de prendre position sur le rapport présenté par les autorités libanaises au secrétaire général sur les motivations qui ont incité le Liban à pomper l’eau du Wazzani. Lequel rapport se fondait sur des accords internationaux et justifiait le pompage. Selon des sources proches de M. Annan, la situation au Liban-Sud reste dangereuse. Et pour cause : si Israël veut faire usage de la carte Wazzani, il pourrait avoir recours à une offensive militaire. Mais la priorité va quand même, pour l’instant, au dossier irakien, bien plus explosif. Et c’est pourquoi tout le monde a les yeux rivés sur la séance du 27 janvier du Conseil de sécurité durant laquelle doit être débattu le rapport des inspecteurs internationaux sur la question des armes irakiennes de destruction massive. Des sources responsables ont par ailleurs remarqué que le rapport rendu public mercredi concernant le renouvellement du mandat de la Finul avait paru plus tôt que prévu. Elles ajoutent que la séance qui doit avoir lieu le 22 janvier au Conseil de sécurité pour discuter de cette affaire sera probablement courte. Tout comme celle qui aura lieu en principe à la fin du mois pour le vote du renouvellement. Ces mêmes sources ont estimé que le rapport était équilibré dans son ensemble et calme par rapport à celui de l’année dernière. Elles ont également exprimé leur soulagement concernant les remarques de M. Annan sur les efforts déployés par les autorités libanaises au Liban-Sud pour rétablir la souveraineté et renforcer les administrations publiques. Et concernant le lien fait, pour la première fois, par le secrétaire général entre la situation au Liban-Sud et le processus de paix, à travers notamment l’énumération des résolutions 242, 338 et 1397. M. Annan a également utilisé pour la première fois le terme « provocations » pour évoquer les survols persistants, par l’aviation israélienne, du territoire libanais. Il convient enfin de signaler que la réaction libanaise au rapport de M. Annan a été accueillie favorablement dans les milieux de l’Onu à Beyrouth et à New York.
Des sources diplomatiques ont estimé qu’un nouvel élément était apparu dans le rapport rendu public mercredi dernier par le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, sur la Finul, à savoir l’allusion au différend libano-israélien sur le Wazzani, a noté notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. Le rapport au Conseil de sécurité de l’Onu, qui...