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Vie politique - L’armée et la justice piliers de l’unité des Libanais, affirme le chef de l’État Lahoud : Les réformes administratives tributaires du comportement des fonctionnaires (photo)

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a affirmé hier que la capacité du Liban à faire face aux développements prévus dans la région se base sur des facteurs qui garantissent l’unité des Libanais et confortent leur confiance dans le pays. Selon le chef de l’État, ces mêmes fondements, qui ont protégé le régime démocratique et parlementaire du Liban ainsi que ses institutions, sont au nombre de quatre : « Une justice équitable et intègre, une armée unie à l’instar des autres institutions sécuritaires, l’appui à la résistance nationale qui a libéré la plus grande partie du Sud de l’occupation israélienne et la relation stratégique avec la Syrie. » Le président Lahoud a insisté par ailleurs sur la pérennité de l’État de droit, « même si son parcours a été quelquefois entravé, il reste une option irrévocable », a-t-il dit avant d’évoquer le problème des réformes administratives. Le chef de l’État estime dans ce cadre que l’Administration ne pourra remplir son rôle de manière efficace que quand elle sera dépolitisée. « Les fonctionnaires ne doivent se soucier que d’une seule chose : servir l’État et le peuple, en s’abstenant de toute allégeance à un leader ou à une communauté quelconque », a-t-il ajouté avant de renouveler sa confiance dans l’honnêteté des magistrats libanais. Il a estimé dans ce cadre que « les agressions physiques et morales dont ils sont la cible n’auront aucune espèce d’influence sur leur intégrité ». Et d’assurer que la protection des juges allait désormais être renforcée. Le président de la République a en outre noté que « la réédification de l’État n’aurait pas été simple sans la résistance du pouvoir judiciaire et sans la réunification de l’armée et des autres forces de sécurité ». M. Lahoud a tenu ces propos hier, au palais de Baabda, devant une délégation du Conseil supérieur de la magistrature présidée par M. Tanios Khoury, puis, devant une deuxième délégation du commandement de l’armée conduite par le commandant en chef, le général Michel Sleimane. Le chef de l’État a reçu par la suite une délégation du Parti syrien national social conduite par Gebrane Oreiji, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Farés Boueiz, et Mme Gina Hobeika, chef du parti Waad. Celle-ci a invité le président Lahoud à la messe organisée le 24 janvier, dans l’église du Sacré-Cœur de Badaro, pour le premier anniversaire du décès de son époux Élie Hobeika.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a affirmé hier que la capacité du Liban à faire face aux développements prévus dans la région se base sur des facteurs qui garantissent l’unité des Libanais et confortent leur confiance dans le pays. Selon le chef de l’État, ces mêmes fondements, qui ont protégé le régime démocratique et parlementaire du...