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Il est grand temps d’ouvrir le dossier de la presse, estime Farès Sfeir : Nous sommes dans un pays démocratique, jusqu’à nouvel ordre(PHOTOS)

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a insisté sur l’importance de l’unité des rangs et des opinions, « surtout que jusqu’à nouvel ordre, nous vivons dans un pays démocratique où chacun doit jouir du droit d’exprimer son point de vue ». Mgr Sfeir a reçu hier le vice-président du Conseil des ministres, Issam Farès, avec qui il s’est entretenu une demi-heure durant, et qu’il a ensuite retenu à déjeuner. À sa sortie de Bkerké, M. Farès a rendu hommage aux prises de position nationales du patriarche, « avec qui nous avons procédé à un tour d’horizon de la situation sur le double plan local et régional ». « Je puis assurer que le discours que tient le patriarche est loin d’être confessionnel. Il s’agit, bien au contraire, d’un discours national adressé à tous les Libanais, à quelque confession ou région qu’ils appartiennent. Quand le patriarche parle de crise sociale et économique, de chômage et d’émigration, quand il insiste sur la nécessité de renforcer les institutions étatiques, et quand il appelle au respect des libertés publiques, il ne fait qu’exprimer l’inquiétude de tous les Libanais, sans distinction d’appartenance religieuse ». Interrogé sur l’affaire NTV, le vice-président du Conseil a répondu : « Je crois qu’il est devenu nécessaire et urgent d’ouvrir le dossier de la presse dans tous ses détails, dans le cadre des lois en vigueur et loin du favoritisme et des intérêts personnels. La liberté a toujours été l’un des piliers essentiels du Liban, dont la presse est le fleuron. Seules la loi et la Constitution sont susceptibles de protéger les institutions et les gens ». Mgr Sfeir avait reçu, plus tôt, une délégation de la Fondation Louis Abou Charaf, venue lui présenter ses vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année. Le patriarche maronite a également reçu une délégation de l’Union des municipalités du Kesrouan-Ftouh, conduite par Me Nouhad Naufal. Répondant à l’allocution prononcée par Me Naufal, Mgr Sfeir a insisté sur l’importance de l’unité des rangs. « Nous avons toujours appelé à l’unité des rangs et nous nous trouvons, jusqu’à nouvel ordre, dans un pays démocratique où chacun doit jouir du droit d’exprimer son point de vue », a-t-il ajouté. Et de conclure : « Nous devons nous entraider pour que le Liban demeure la patrie de la foi en Dieu, de l’entente interlibanaise, de la charité et de la paix ». Parmi les visiteurs de Bkerké figuraient également l’ambassadeur d’Iran, Massoud Idrissi Karmanchahi, et le chef du Parti national libéral (PNL), Dory Chamoun, qui s’est refusé à tout commentaire, se contentant d’affirmer qu’il était « dégoûté de la situation ».
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a insisté sur l’importance de l’unité des rangs et des opinions, « surtout que jusqu’à nouvel ordre, nous vivons dans un pays démocratique où chacun doit jouir du droit d’exprimer son point de vue ». Mgr Sfeir a reçu hier le vice-président du Conseil des ministres, Issam Farès, avec qui il s’est entretenu une demi-heure...