Réflexion Le théâtre arabe a-t-il sa raison d'être ?(photos)

Une marche dans la réserve de Horch Ehden (Liban-Nord) a été organisée samedi par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à l’intention de plusieurs diplomates. L’objectif de la visite était de familiariser les ambassadeurs avec le travail effectué au niveau de cette réserve naturelle, à la biodiversité remarquable, et avec les projets futurs qui devront y être implantés. Le Pnud finance en effet trois réserves au Liban, dont Horch Ehden, en coopération avec le ministère de l’Environnement, pour une période de cinq ans qui se terminera en novembre 2001, d’où le souci d’assurer une continuité du financement. Samedi, M. Yves de San, représentant du Pnud au Liban, était accompagné des ambassadeurs d’Allemagne, de Suède, de Hollande ainsi que de représentants de l’Union européenne (qui collabore au projet), de l’ambassade britannique (qui finance un projet de recherche dans la réserve), du ministère de l’Environnement et de l’équipe chargée de l’administration de la réserve. Les diplomates avaient assisté la veille à une présentation du site et des projets suggérés. Les projets envisagés par l’administration de la réserve sont multiples : – Aménagement de l’une des entrées de la réserve à l’usage des visiteurs, dotée d’un centre d’information où se vendront également des produits artisanaux du village d’Ehden. – Une hutte à l’entrée de Bayada, également destinée aux visiteurs. – Un tour en minibus autour de la réserve. – Une campagne d’éveil à l’importance écologique du site, en collaboration avec des clubs, des établissements scolaires, etc. – Un centre de recherches qui devrait être doté d’un équipement GIS. – Des sessions de formation du personnel en charge de la forêt. – Un centre d’études climatiques. Le coût de ces projets n’a pas encore été défini avec précision, des études de faisabilité étant en cours. M. de San a indiqué à L’Orient-Le Jour que le tour dans la réserve visait à «sensibiliser les diverses ambassades à l’importance de ce projet». Selon lui, les diplomates ont été impressionnés par le travail effectué au niveau de Horch Ehden et ils disposent dorénavant de toutes les informations nécessaires, bien qu’aucun engagement définitif n’ait encore été décidé de leur part. «Au bout de cinq ans, le projet de réserve ne peut toujours pas voler de ses propres ailes financièrement, même si, techniquement, il fonctionne bien», a-t-il précisé. La réserve naturelle de Horch Ehden abrite une biodiversité remarquable, et notamment des milliers d’espèces de végétaux et d’animaux dont plusieurs en voie de disparition ailleurs.