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Actualités - CHRONOLOGIE

Hôpitaux Mise en garde contre les dettes de l'Etat

Depuis plus de trois mois, on ne voit plus qu’eux, on n’entend plus qu’eux, on ne parle plus que d’eux. Que la politique libanaise en général et les campagnes électorales en particulier soient un véritable cirque dans ce pays pétri, justement, de politique(s), n’est un secret pour personne. Et qui dit cirque dit nécessairement chapiteau : pour ça, il n’y a aucun problème, la télévision est l’arène idéale. Idéale. Qui dit cirque dit clowns, dit jongleurs, dit acrobates, dit magiciens : ce sont les acteurs – nos leaders en tout genre –, tous nos leaders ne demandent pas mieux. Enfin, qui dit cirque dit M. Loyal, et ça aussi c’est tout trouvé : les animateurs des talk-shows politiques ou sociaux de notre «belle», si «belle» télévision. Élie Nakouzi propose tous les lundis «Sajjel Mawqaf», à 20h30 sur la MTV, et d’autres interviews dites exceptionnelles. Le journal télévisé de 20h et en alternance «Nharkom Saïd» de 10h30 à 13h30 tous les jours sur la LBC, c’est May Chidiac. Le journal télévisé à 19h30 et les retransmissions politiques en direct pour Télé-Liban, c’est Christian Oussi. Matilda Farjallah anime tous les mardis à 20h30, et sur la NBN, «Chou Machrou’ak». Enfin, tous les mercredis à 20h30, Zaven Kouyoumjian est le maître de céans de «Siré W Nfatahit» sur Future Television. Trois hommes, deux femmes, cinq bêtes de scène, enfin de télévision, qui ont accepté, l’espace d’une heure ou deux, d’inverser les rôles et de répondre, avec une indiscutable bonne volonté, aux questions, parfois un peu rentre-dedans, de «L’Orient-Le Jour». Leurs points communs ? Ce sont tous des professionnel(le)s. Ce sont tous encore, et quel que soit leur âge, des enfants – et là ils ont beaucoup de chance. Ce sont enfin des hommes et des femmes attachants en diable. Parce que fragiles. Un peu leurrés aussi. C’est normal, la télévision, c’est un peu Dallas – et Dallas, c’est également un peu la télévision : univers im-pi-to-yable.
Depuis plus de trois mois, on ne voit plus qu’eux, on n’entend plus qu’eux, on ne parle plus que d’eux. Que la politique libanaise en général et les campagnes électorales en particulier soient un véritable cirque dans ce pays pétri, justement, de politique(s), n’est un secret pour personne. Et qui dit cirque dit nécessairement chapiteau : pour ça, il n’y a aucun...