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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Réconciliation - Le leader druze critique les poursuites contre Aoun Joumblatt réitère ses appels au dialogue (photo)

De retour de Paris, le député Walid Joumblatt, tout au long du week-end écoulé, a lancé des appels au dialogue «le langage de la guerre étant désormais obsolète». Devant une foule de ses partisans venus hier à Moukhtara, le leader druze a déclaré : «Seul le langage du dialogue est dans l’intérêt de l’unité nationale, de la démocratie et des libertés». «Nous allons poursuivre la bataille des libertés, de la justice, de la démocratie et de l’indépendance», a-t-il ajouté, avant d’évoquer la formation du prochain gouvernement «qui ne répondra peut-être pas totalement à nos aspirations (...). Mais il faut prendre en considération l’importance des dangers qui pèsent sur l’unité du Liban», a-t-il ajouté. Devant une autre délégation, M. Joumblat est revenu sur le thème de «la liberté, de l’indépendance, de la coexistence et du dialogue». «Nous sommes en définitive les héritiers d’un grand émir de cette montagne, l’émir de la coexistence et de l’indépendance, l’émir Fakhreddine. Ce dernier fait partie de notre histoire et de notre patrimoine», a-t-il souligné. Et de poursuivre : «Les défis économiques et sociaux sont considérables. Nous espérons que le prochain gouvernement saura les relever afin que le citoyen libanais s’enracine dans sa terre et qu’il ne soit pas attiré par les ambassades et par l’émigration». Selon le leader druze, le Libanais doit préserver «ce pays souverain, arabe et démocratique qui se distingue aussi par une relation privilégiée avec la Syrie dans le cadre du respect mutuel, des intérêts communs et d’une longue histoire de sacrifices communs». Critique des poursuites engagées contre Aoun Par ailleurs, dans une déclaration publiée hier par le quotidien al-Moustaqbal, M. Joumblatt a appelé à la poursuite du dialogue avec les mouvements chrétiens et critiqué les poursuites engagées à l’encontre du général Michel Aoun. Il a affirmé que «l’arrêt du dialogue est une erreur, car cela renforce l’atmosphère confessionnelle». «Nous poursuivons le dialogue malgré les dernières prises de position (allusion au dernier communiqué de l’Assemblée des évêques maronites), pour construire un Liban démocratique, indépendant et souverain», a-t-il dit. «Le public d’Achrafieh et de Mayfouq était constitué de jeunes chrétiens qui veulent des réponses à beaucoup de questions, et on ne peut pas répondre à ces questions par des arrestations», a ajouté M. Joumblatt. Le chef du Parti socialiste progressiste a en outre demandé «pourquoi le dossier judiciaire contre le général Aoun a été récemment réactivé ? Il s’agit d’une mesure inopportune, car elle sabote toute tentative de dialogue avec le général Aoun sur la base des accords de Taëf». Rappelons que M. Joumblatt s’était prononcé au cours de sa récente campagne législative pour un dialogue avec les mouvements chrétiens représentatifs, la libération de Samir Geagea et un retour au Liban de l’ancien Premier ministre Michel Aoun. Le procureur général de la République Adnan Addoum avait indiqué jeudi que la justice est toujours saisie du «dossier» du général Aoun. Ce dossier a été transféré récemment au juge Georges Ghantous, chargé de l’instruction auprès du Conseil d’État, une instance dont les verdicts sont sans recours.
De retour de Paris, le député Walid Joumblatt, tout au long du week-end écoulé, a lancé des appels au dialogue «le langage de la guerre étant désormais obsolète». Devant une foule de ses partisans venus hier à Moukhtara, le leader druze a déclaré : «Seul le langage du dialogue est dans l’intérêt de l’unité nationale, de la démocratie et des libertés». «Nous...