Les travaux du boulevard maritime se poursuivent à Saïda. La côte est remblayée, le littoral déformé et les derniers vestiges phéniciens de cette ville sont détruits. Il s’agit en fait des brise-lames millénaires aménagés pour régler le problème de l’ensablement du port. Des escaliers, des bassins et des canalisations étaient taillés dans ces rochers qui formaient un mur de protection. Aujourd’hui, celui-ci semble noyé sous une mer de pierres blanches ramenées des carrières pour constituer des brise-lames modernes. La perte de ces vestiges ne concerne pas uniquement l’archéologie mais aussi l’environnement. Le littoral est déformé et Saïda troque progressivement son habit historique pour un autre sans identité, devenant une ville qui longe la mer sans pouvoir y accéder. (Photo Wissam Moussa).
Les travaux du boulevard maritime se poursuivent à Saïda. La côte est remblayée, le littoral déformé et les derniers vestiges phéniciens de cette ville sont détruits. Il s’agit en fait des brise-lames millénaires aménagés pour régler le problème de l’ensablement du port. Des escaliers, des bassins et des canalisations étaient taillés dans ces rochers qui formaient un...
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