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Dossier régional - Pas de paix au P.O. sans un retour des palestiniens dans leur patrie, affirme Lahoud Le Liban exige le règlement du problème des réfugiés
le 09 septembre 2000 à 00h00
Alors que le président Bill Clinton intensifiait ses tractations avec le Premier ministre israélien Ehud Barak et le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, en marge du sommet du millénaire, à New York, le Liban a exigé une fois de plus, hier, une solution à la question des réfugiés palestiniens établis sur son territoire. Le président Émile Lahoud a ainsi réaffirmé, devant une délégation parlementaire britannique, que la paix ne pouvait se réaliser au Proche-Orient sans le retour des réfugiés palestiniens dans leur patrie. Le chef de l’État a souligné sur ce plan que «le Liban n’est nullement concerné par les propositions portant sur la distinction entre les réfugiés de 1948 et ceux de 1967». La position de Beyrouth à ce sujet a été exposée sans détour, hier, par l’ambassadeur du Liban à l’Onu, Sélim Tadmoury, au cours du sommet du millénaire. M. Tadmoury a déclaré que «le Liban considère la libération de son territoire de l’occupation israélienne comme un pas incomplet qui doit être suivi d’une solution de la question des réfugiés palestiniens, particulièrement pour ceux que le Liban a accueillis pendant plus de cinquante ans». Notons qu’une délégation palestinienne a remis hier à des responsables de l’Onu en poste à Beyrouth une pétition portant 40 000 signatures, réclamant le respect du droit de retour des réfugiés établis en dehors des territoires autonomes.
Alors que le président Bill Clinton intensifiait ses tractations avec le Premier ministre israélien Ehud Barak et le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, en marge du sommet du millénaire, à New York, le Liban a exigé une fois de plus, hier, une solution à la question des réfugiés palestiniens établis sur son territoire. Le président Émile Lahoud a ainsi...
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