La réponse du PSNS

Attaqué de front par Walid Joumblatt, traité de parti «raciste» et à «l’idéologie figée», le Parti syrien national social a riposté hier soir, en accusant le chef druze de chercher à satisfaire «ses nouveaux alliés qui lui ont assuré la victoire aux élections». «Le PSNS n’a jamais été et ne sera jamais le prix d’une facture que l’on règle à tel ou tel», souligne un communiqué du parti. «Il demeurera malgré tout l’élément principal parmi les forces vives, le pionnier de la vraie citoyenneté et le partisan du changement face aux mentalités figées et à la corruption», souligne le texte. Critiquant «l’habileté de M. Joumblatt à retourner sa veste», le PSNS dément être une formation «à caractère raciste et fermé» et affirme que cette caractéristique s’appliquerait plutôt aux «partis confessionnels et partitionnistes que nous avons combattus et vaincus avec le Parti socialiste progressiste sous la direction de son père Kamal Joumblatt». «Quant à ses nouvelles convictions, selon lesquelles il n’y aurait pas de nation syrienne ou arabe, c’est de ses nouveaux alliés qu’il les a tirées», ajoute le communiqué, invitant M. Joumblatt à relire les textes fondateurs du PSNS «afin de rectifier ses fausses allégations sur nos convictions». Selon le communiqué, le PSNS «ne croit nullement dans la nature raciale des nations, contrairement aux nouveaux alliés de M. Joumblatt, chantres de la nation phénicienne».