Un troisième attentat en vingt-quatre heures, attribué à l’organisation indépendantiste basque ETA, a coûté la vie hier après-midi à un sous-officier de l’armée de terre, assassiné par balles à Pampelune. Le militaire, Francisco Casanova, est la neuvième victime mortelle attribuée aux séparatistes basques depuis la reprise, en janvier, des opérations armées de l’ETA, après une trêve de quatorze mois. Ce nouvel assassinat fait suite à celui mardi du président du patronat de la province basque de Guipuzcoa, José Maria Korta, tué dans un attentat à la voiture piégée à Zumaia au Pays basque et à l’explosion d’une voiture piégée à Madrid, qui a fait onze blessés. Cette flambée de violence, qualifiée mardi de «bestiale» par le chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar, est pour les services espagnols de lutte antiterroriste une démonstration de force de l’ETA. Celle-ci intervient après la disparition, lundi soir à Bilbao, de quatre de ses militants, dont le chef du commando Biscaye et militant historique Patxi Rementeria, tués dans l’explosion de leur voiture, chargée d’armes et de 25 kg de dynamite.
Un troisième attentat en vingt-quatre heures, attribué à l’organisation indépendantiste basque ETA, a coûté la vie hier après-midi à un sous-officier de l’armée de terre, assassiné par balles à Pampelune. Le militaire, Francisco Casanova, est la neuvième victime mortelle attribuée aux séparatistes basques depuis la reprise, en janvier, des opérations armées de...
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