Aviation - 143 passagers à bord du l'Airbus de la Gulf Air Catastrophe aérienne au large de Bahrein

C’est la série noire pour les avionneurs européens. Quelques semaines après le crash d’un Concorde d’Air France, un Airbus A-320 de la Gulf Air avec à son bord 143 personnes, en majorité de pays arabes, s’est abîmé hier en fin d’après-midi dans les eaux du Golfe à son atterrissage à Bahrein. Plus de 70 corps ont été repêchés dans la nuit et l’espoir de retrouver des survivants est pratiquement nul. Sur le site du crash, des navires et des hélicoptères américains participaient aux recherches. L’aéronavale américaine dispose notamment sur place de trois hélicoptères, de deux aéroglisseurs, d’un remorqueur et de plusieurs «petits navires» relevant du porte-avions USS George Washington. Un responsable de l’aviation civile de Bahreïn, Ibrahim al-Hamar, a indiqué que l’avion s’est abîmé alors qu’il tentait un atterrissage forcé pour la troisième fois. «L’avion s’est abîmé en mer à trois ou quatre milles nautiques de l’aéroport et les secouristes sont à la recherche d’éventuels survivants», a ajouté le porte-parole. Une grande majorité de passagers originaires de pays arabes ainsi qu’un agent diplomatique américain se trouvaient à bord de l’Airbus A-320, a annoncé un représentant de Gulf Air à l’aéroport du Caire. Selon lui, le décompte provisoire est le suivant: 63 Égyptiens, 34 Bahreïnis, 12 Séoudiens, 9 Palestiniens, 6 Émiriens, 3 Chinois, 2 Britanniques, un Australien, un Coréen, un Koweïtien, un Soudanais et un Omanais.