Actualités - CHRONOLOGIE
Otages de Jolo - La libération reportée de nouveau L'interminable attente (photo)
le 18 août 2000 à 00h00
La délégation libanaise et la famille de Marie Moarbès, otage à Jolo, trompent l’attente à Tripoli en faisant du tourisme tandis que les autorités libyennes occupent les journalistes avec une histoire d’enfants otages en Ouganda. Le ministre Sleiman Traboulsi, la délégation qui l’accompagne, la mère de l’otage franco-libanaise Sarouat Moarbès et sa tante Medhat Baz sont allés visiter hier la cité archéologique de Sabratah, à une cinquantaine de km de Tripoli. «Pour se changer les idées», a confié M. Traboulsi. Arrivés mardi dans la capitale libyenne, la délégation libanaise ne cesse d’être déçue par le report quotidien de la libération des otages retenus à Jolo (Philippines) par le groupe islamiste Abu Sayyaf. «Si c’est vraiment une histoire de pluie cela va s’arranger dès que la pluie cessera. Il faut attendre. Demain sera un autre jour», a commenté le ministre libanais. Les proches de Marie Moarbès ont eux du mal à résister aux affres de cette douloureuse attente. «On ne nous dit rien, seulement “wait and see”. Nous on veut savoir quand ils seront libérés. Comment, on s’en fiche», explique Medhat Baz en étouffant des sanglots.
La délégation libanaise et la famille de Marie Moarbès, otage à Jolo, trompent l’attente à Tripoli en faisant du tourisme tandis que les autorités libyennes occupent les journalistes avec une histoire d’enfants otages en Ouganda. Le ministre Sleiman Traboulsi, la délégation qui l’accompagne, la mère de l’otage franco-libanaise Sarouat Moarbès et sa tante Medhat Baz...
Les plus commentés
Le professeur en pédiatrie Robert Sacy emporté par une crise cardiaque
Oui, non, peut-être ? Comment le Liban a répondu à la feuille de route française
Qu’a fait Walid Boukhari à Clemenceau ?