Actualités - CHRONOLOGIE
Législatives La grogne contre les services s'amplifie(photo)
le 12 août 2000 à 00h00
Les élections qui approchent seront «pires que des nominations». Les listes y sont «préfabriquées». Coupantes, les phrases de Najah Wakim tombent comme autant de sentences. Selon le député de Beyrouth, qui ne compte pas revenir sur sa décision de renoncer à se porter candidat, on assiste à «l’arabisation de la politique libanaise», à une régression de la démocratie qui transforme le Parlement en une espèce d’assemblée consultative. À en croire l’opposition, le préfabriqué semble tout envahir. Dernier exemple d’ingérence : la possible défection au Liban-Nord de l’ancien chef du gouvernement Omar Karamé, lâché par la Jamaa islamiya sur intervention plus ou moins ouverte de «services» qui n’ont jamais été aussi actifs. Au Sud, la situation n’est guère meilleure. Nadim Salem reproche à Nabih Berry d’y faire tout ce que le ministre de l’Intérieur Michel Murr est accusé de faire au Metn. En bref, de «s’approprier les services publics», de se servir de la Caisse du Sud ou de la Régie des tabacs pour mieux asseoir son «néoféodalisme». Dans d’autres circonscriptions comme à Kesrouan-Jbeil ou au Chouf, de nouvelles listes, cependant, continuent de voir le jour.
Les élections qui approchent seront «pires que des nominations». Les listes y sont «préfabriquées». Coupantes, les phrases de Najah Wakim tombent comme autant de sentences. Selon le député de Beyrouth, qui ne compte pas revenir sur sa décision de renoncer à se porter candidat, on assiste à «l’arabisation de la politique libanaise», à une régression de la démocratie...
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