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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Kourkoulas : notre ambition est d'établir des liens entre nos citoyens

Lecourtier définit les quatre oLe chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, M. Dimitris Kourkoulas, a mis l’accent, au cours de la conférence de presse qu’il a donnée hier pour présenter le rapport de coopération Liban-UE, sur la finalité politique de l’assistance de l’Union européenne. «Cette assistance se situe dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen, a tenu à souligner M. Kourkoulas, qui a ajouté sur ce plan : «Le partenariat euro-méditerranéen n’est pas une simple déclaration d’intentions, mais s’est doté d’instruments d’action concrets pour la mise en œuvre de ses objectifs. Il s’est en effet doté d’un cadre institutionnel de consultation entre les partenaires, ainsi que d’un budget très important. Le partenariat euro-méditerranéen est avant tout un pacte stratégique pour l’Union européenne et les pays du bassin méditerranéen. Il s’agit également d’une politique qui, pour la première fois, a été développée et adoptée de manière conjointe avec les pays de la région». «Il s’agit enfin de donner corps à un vaste espace économique euro-méditerranéen et d’organiser non seulement le libre-échange entre les partenaires, mais surtout d’appuyer le processus de modernisation économique des partenaires méditerranéens, a ajouté M. Kourkoulas. La conclusion d’accords d’association entre l’Union européenne et les pays partenaires méditerranéens constitue un composant majeur du partenariat. Ces accords reflètent le caractère global de nos relations et couvrent des domaines aussi importants que le dialogue politique, le commerce, la coopération économique et la coopération sociale et culturelle». Après avoir rappelé que l’UE a déjà conclu des accords d’association avec la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, Israël et l’Autorité palestinienne, et qu’elle est actuellement en négociation avec le Liban, l’Égypte et la Syrie, M. Kourkoulas a souligné que «la motivation européenne pour instaurer un partenariat euro-méditerranéen repose sur un constat très simple : la stabilité et la prospérité de l’Union européenne ne seront assurées que si la stabilité et la prospérité de ses voisins immédiats, à l’Est comme au Sud, sont également assurées. En termes concrets, a-t-il poursuivi, le pari collectif des 27 partenaires euro-méditerranéens est celui d’une zone de prospérité partagée reposant 1) sur l’instauration du libre-échange ; 2) sur un appui public aux nécessaires processus de transition économique ; et 3) sur la dynamisation de l’investissement européen dans la région. Il ne s’agit donc pas du tout, comme on le dit parfois, d’introduire le libre-échange pour le seul bénéfice des entreprises européennes». «La logique du partenariat est différente, c’est celle d’une prospérité partagée, prospérité qui repose avant tout sur une compétitivité renforcée des économies des partenaires méditerranéens». Soulignant que la coopération financière de l’UE avec le Liban ne s’est jamais arrêtée depuis l’établissement des relations entre les deux parties en 1997, le chef de la délégation de la Commission européenne a déclaré que «le Liban est, en termes d’aide par habitant, un des premiers bénéficiaires de l’assistance de l’Union européenne aux pays partenaires dans la région méditerranéenne, le deuxième après l’Autorité palestinienne». «En effet, a-t-il précisé, l’Union européenne a doublé son assistance financière au Liban depuis la conclusion du partenariat euro-méditerranéen en 1995. Ainsi, de 1996 à 1999, des dons de 210 millions d’euros et des prêts de 250 millions d’euros ont été alloués au Liban. L’assistance de l’Union européenne au Liban représente donc une partie considérable de l’assistance internationale à sa reconstruction». Et M. Kourkoulas d’ajouter : «Si nous considérons seulement la période de l’après-guerre, depuis 1992, l’Union européenne et ses États membres ont octroyé au Liban un total de 1,8 milliard d’euros, ce qui constitue plus de 40 % du total de l’assistance internationale. D’autre part, si nous tenons compte uniquement des dons, la contribution européenne s’élève à plus de 52 % du total reçu (...). Dans les premiers six mois de l’an 2000, nous avons déjà dépassé le montant total des engagements de l’année précédente, avec la signature de conventions de financement pour plus de 60 millions d’euros». Et M. Kourkoulas de conclure : «Dans sa coopération avec le Liban, l’Europe ne veut pas se limiter aux relations entre opérateurs économiques, entre États et gouvernements, mais notre ambition est d’établir des liens entre nos citoyens afin de créer une zone commune de paix et de prospérité. Je tiens à souligner dans ce cadre que parmi les quelque 100 projets que finance l’Union européenne au Liban, des dizaines profitent aux associations de la société civile».
Lecourtier définit les quatre oLe chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, M. Dimitris Kourkoulas, a mis l’accent, au cours de la conférence de presse qu’il a donnée hier pour présenter le rapport de coopération Liban-UE, sur la finalité politique de l’assistance de l’Union européenne. «Cette assistance se situe dans le cadre du partenariat...