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Actualités - OPINION

Les belles promesses

Tout m’est bonheur. C’est la devise de la Comtesse de Paris et le titre de ses mémoires. Pour les loyalistes d’ici, tout est victoire. Confirmant leur goût pour les équations qui retentissent comme des slogans, ils soutiennent aujourd’hui qu’au Sud, «la sécurité et le développement vont de pair, car il ne peut y avoir l’un sans l’autre». Ce qui techniquement est pour le moins discutable. Il n’y a qu’à regarder le quart-monde autour de nous : il existe beaucoup de pays aussi sûrs que sous-développés, voire miséreux. Et pour certains, on peut même dire que la sécurité y règne au détriment de la croissance. De plus, on peut se demander si la solution hybride retenue en matière de forces de l’ordre, une unité fifty-fifty de l’armée et des FSI, peut vraiment garantir la stabilité permanente de la région frontalière. Dans ce cadre, la récente rencontre Annan-Khamenei, suivie d’un entretien Annan-Nasrallah, sonne comme une bien meilleure assurance que les demi-mesures de notre gouvernement. Qui tente de se rattraper en promettant monts et merveilles aux régions libérées. Sans préciser comment il va se procurer les 1 200 millions de dollars nécessaires, dont il n’a pour le moment que 45 millions. Mais, comme on dit, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Et comme le plan quinquennal est forcément à long terme, les Sudistes libérés pourront toujours courir. Le marathon du miroir aux alouettes.
Tout m’est bonheur. C’est la devise de la Comtesse de Paris et le titre de ses mémoires. Pour les loyalistes d’ici, tout est victoire. Confirmant leur goût pour les équations qui retentissent comme des slogans, ils soutiennent aujourd’hui qu’au Sud, «la sécurité et le développement vont de pair, car il ne peut y avoir l’un sans l’autre». Ce qui techniquement est...