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Actualités - CHRONOLOGIE

Célébration L'USJ, un espace de liberté dans un Etat sous tutelle, souligne le père Abou (photo)

Le recteur de l’USJ, le père Sélim Abou, s’est livré à une sévère critique des pratiques du pouvoir et de la situation politique dans laquelle se trouve le pays depuis plusieurs années, soulignant à ce propos que le déclin de la démocratie est l’une des causes de la frustration ressentie par les étudiants universitaires. Dans un discours d’une haute portée académique et nationale prononcé samedi soir à l’occasion de la clôture du programme qui a marqué le 125e anniversaire de l’USJ, le père Abou a dénoncé «les tactiques machiavéliques qui ont jalonné les étapes de l’asservissement du Liban depuis la guerre», précisant que le déclin de la démocratie dans le pays et la marginalisation des chrétiens sont le fait de «l’État de tutelle». Soulignant que la tâche de l’Université ne se résume pas à former de bons professionnels, mais aussi «des hommes libres, capables de penser par eux-mêmes», le père Abou a relevé que l’USJ s’efforce de permettre à l’étudiant d’exercer «son jugement critique sur lui-même et sur la société politique dans laquelle il vit». Dans ce cadre, ajoute le père Abou, l’USJ veut demeurer «un pôle d’excellence, un haut lieu de culture, un espace de liberté dans un État sous tutelle».
Le recteur de l’USJ, le père Sélim Abou, s’est livré à une sévère critique des pratiques du pouvoir et de la situation politique dans laquelle se trouve le pays depuis plusieurs années, soulignant à ce propos que le déclin de la démocratie est l’une des causes de la frustration ressentie par les étudiants universitaires. Dans un discours d’une haute portée...