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Actualités - CHRONOLOGIE

Retrait - L'émissaire de l'Onu n'a pas tranché le différend frontalier Beyrouth accuse Roed-Larsen d'avoir dévié de sa mission

Le différend entre le Liban et Israël sur la délimitation de la frontière internationale n’a pas été tranché et porte toujours sur trois points litigieux, à savoir Rmeich, Métoullé et la localité israélienne de Misgav Am. La persistance des divergences entre Beyrouth et Tel-Aviv n’a pas empêché l’envoyé spécial de l’Onu au Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen, d’annoncer hier soir que les experts onusiens ont achevé leurs travaux de cartographie qui consistaient à déterminer la ligne derrière laquelle les troupes israéliennes devront se trouver pour que leur retrait du Liban-Sud soit déclaré conforme à la résolution 425. Les cartes du tracé des frontières de 1923 avancées par le Liban et Israël (et remontant, respectivement, aux mandats français et britannique) n’étant pas concordantes, la ligne du retrait définie par l’Onu n’est pas totalement en conformité avec la frontière internationale. Face à des «versions» différentes de la frontière de 1923, au niveau des points litigieux restés en suspens, l’émissaire de l’Onu a évité de trancher, soulignant que sa mission était non pas de tracer la frontière entre le Liban et Israël mais de déterminer la ligne servant de critère pour confirmer que le retrait est conforme aux dispositions de la résolution 425. Le communiqué de M. Roed-Larsen a suscité la colère du pouvoir qui a accusé l’émissaire de l’Onu d’avoir «dévié» de sa mission, mettant en garde contre une nouvelle escalade au Liban-Sud. Cette question sera débattue au cours d’une réunion que M. Roed-Larsen tiendra aujourd’hui avec le président Émile Lahoud et M. Sélim Hoss. Il reste que les milieux loyalistes continuent de souligner que le pouvoir est déterminé à collaborer avec l’Onu. Quant aux sources proches de Nations unies, elles minimisent la portée du différend, précisant que la ligne de retrait est conforme dans une proportion de 98 pour cent à la frontière de 1923, les divergences devant faire l’objet de pourparlers futurs entre les deux parties.
Le différend entre le Liban et Israël sur la délimitation de la frontière internationale n’a pas été tranché et porte toujours sur trois points litigieux, à savoir Rmeich, Métoullé et la localité israélienne de Misgav Am. La persistance des divergences entre Beyrouth et Tel-Aviv n’a pas empêché l’envoyé spécial de l’Onu au Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen,...