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Actualités - INTERVIEWS

Chamoun réclame l'amnistie pour les miliciens de l'ALS

Le chef du Parti national libéral (PNL), Dory Chamoun, a estimé qu’il est grand temps que les habitants du Liban-Sud connaissent la paix et soient enfin délivrés du long cauchemar qu’ils ont vécu. Dans une interview au magazine al-Sayad paraissant aujourd’hui, M. Chamoun a déclaré que les miliciens de l’Armée du Liban-Sud (ALS) devraient être amnistiés, comme l’ont été avant eux les membres des autres milices «au lendemain de ce que l’on a appelé la réconciliation nationale». Il a insisté sur la nécessité d’accorder la priorité à la solution des problèmes dont souffrent les habitants du Liban-Sud et qualifié de «timide» la politique suivie par l’État pour récupérer les fermes de Chebaa. Il a également assuré qu’il avait œuvré, tout au long de son récent séjour aux États-Unis, pour l’application des résolutions 425 et 426 qui concernent essentiellement le Liban, «alors que les pourparlers de paix au Proche-Orient sont beaucoup plus complexes». «Durant mon séjour aux États-Unis, j’ai pu m’assurer que le rôle des troupes de l’Onu sera essentiel et des sources proches de l’organisation internationale m’ont affirmé que ces troupes ne se rendent pas au Liban pour faire du tourisme», a ajouté le chef du PNL. Sur le plan économique, M. Chamoun a affirmé que, persuadés de l’imminence de la paix, les gouvernements Hariri avaient dépensé sans compter, laissant l’actuel Cabinet se débattre dans des difficultés aggravées par «une administration pourrie». Pour lui, les circonstances actuelles ne sont pas favorables à la tenue d’élections législatives, dont il a souhaité le report à une date ultérieure.
Le chef du Parti national libéral (PNL), Dory Chamoun, a estimé qu’il est grand temps que les habitants du Liban-Sud connaissent la paix et soient enfin délivrés du long cauchemar qu’ils ont vécu. Dans une interview au magazine al-Sayad paraissant aujourd’hui, M. Chamoun a déclaré que les miliciens de l’Armée du Liban-Sud (ALS) devraient être amnistiés, comme l’ont...