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Actualités - CHRONOLOGIE

Tchétchénie - Expiration du délai d'amnistie Les rebelles résistent toujours

Les combats se poursuivaient en Tchétchénie, quelques heures avant l’expiration d’un délai d’amnistie accordé aux combattants indépendantistes pour se rendre et déposer les armes, ont indiqué lundi des sources militaires russes. «La situation en Tchétchénie est stable : toujours tendue», a déclaré le porte-parole du Kremlin pour le conflit, Sergueï Iastrjembski, affirmant lundi après-midi que 23 combattants avaient été tués dans les dernières 24 heures. L’état-major russe dans le Caucase a affirmé de son côté que 51 rebelles avaient été tués dimanche dans deux combats séparés. Les unités fédérales continuent, selon la même source, à ratisser les zones montagneuses pour débusquer les petits groupes de combattants indépendantistes. Lundi à minuit expirait le délai accordé par la Douma (Chambre basse du Parlement) aux combattants désirant se rendre pour bénéficier d’une amnistie. La loi d’amnistie avait été votée en novembre au plus fort des combats, puis prolongée en février alors que l’armée russe avait déjà pris le contrôle d’une grande partie de la plaine tchétchène. «Sur 800 combattants capturés et sous le coup d’une enquête, 150 au total ont déjà été libérés aux termes de la loi d’amnistie», a affirmé M. Iastrjembski, affirmant que l’amnistie avait «donné des résultats». «Pour l’instant il n’a pas été question de prolonger l’amnistie. Il faut d’abord faire le bilan avant de prendre une décision», a-t-il cependant ajouté. Selon l’état-major russe, un groupe de 21 combattants tchétchènes s’est rendu lundi matin avec des armes à Chali, dans l’est de la Tchétchénie. Selon des estimations très approximatives données par les Russes, il reste 2 000 à 3 000 combattants indépendantistes insoumis, essentiellement réfugiés dans les montagnes du Sud. M. Iastrjembski a rappelé la position traditionnelle de Moscou, qui affirme vouloir trouver un règlement politique au conflit, mais estime n’avoir pour l’heure aucun interlocuteur valable. Il n’existe aucun contact direct avec le président indépendantiste Aslan Maskhadov, a répété le porte-parole. M. Maskhadov a proposé récemment des négociations et un plan de paix à Moscou, mais le Kremlin considère qu’il ne contrôle pas ses troupes et n’est aucunement un partenaire possible pour des pourparlers. Moscou favorise les contacts avec les Tchétchènes prorusses, dont le mufti de Tchétchénie Akhmad Kadyrov, dont le fils a été blessé samedi dans un attentat à Goudermès, dans l’est de la Tchétchénie. Enfin, deux hélicoptères militaires russes Mi-8 se sont écrasés dimanche. Le premier appareil est tombé dans le sud montagneux de la Tchétchénie, selon le Kremlin, qui affirme qu’il n’a pas été abattu par les rebelles. L’un des occupants a été blessé. Un autre Mi-8 qui quittait Naltchik (capitale de Kabardino-Balkarie) en direction de Grozny s’est écrasé peu après le décollage, faisant trois blessés.
Les combats se poursuivaient en Tchétchénie, quelques heures avant l’expiration d’un délai d’amnistie accordé aux combattants indépendantistes pour se rendre et déposer les armes, ont indiqué lundi des sources militaires russes. «La situation en Tchétchénie est stable : toujours tendue», a déclaré le porte-parole du Kremlin pour le conflit, Sergueï Iastrjembski,...